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Crise politique au Sénégal : les enjeux de l'élection présidentielle et les récentes violences

Crise politique au Sénégal : les enjeux de l'élection présidentielle et les récentes violences

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Nouvelle date fixée pour le premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal

La confusion persiste autour de la date du premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, malgré les récents rebondissements.

Un bras de fer entre le gouvernement et le Conseil constitutionnel

Après plusieurs semaines de crise politique, le gouvernement a annoncé initialement la date du 24 mars pour le scrutin, avant d’être contredit par le Conseil constitutionnel qui a fixé le premier tour au 31 mars. Cette décision fait suite à un vote de loi en début février repoussant l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février, au-delà de la fin officielle du mandat du président Macky Sall.

Réactions et conséquences

Le Conseil constitutionnel a également rejeté une proposition de report du scrutin au 2 juin, soulignant que cela violerait la Constitution. En réaction à cette situation, le président Macky Sall a libéré le Premier Ministre de ses fonctions pour mener campagne, le remplaçant par le ministre de l’Intérieur. La profonde incertitude persiste alors que le pays se prépare pour cette élection présidentielle cruciale.

Le président sénégalais fait face à une crise politique majeure

Le chef de l’Etat soumet des préconisations suite au “dialogue national”

Le président du Sénégal, Macky Sall, tente de faire face à une crise politique majeure provoquée par le report de l’élection présidentielle prévue le 2 février. Pour cela, il a convoqué un “dialogue national” la semaine dernière dans le but de trouver des solutions pour sortir de cette impasse. Parmi les mesures proposées, un projet de loi d’amnistie des actes liés aux violences politiques des dernières années

##_ Approuvé par le parlement malgré les critiques_

Le projet de loi d’amnistie des actes liés aux violences politiques des dernières années a été finalement approuvé par le parlement. Malgré les critiques et les craintes concernant la protection des auteurs d’actes graves, le texte a été voté par 94 voix pour et 49 contre. Ce texte concerne tous les délits ou crimes, jugés ou non, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, et ayant des motivations politiques

##_ Tensions et violences politiques au Sénégal

Le Sénégal a connu une série d’épisodes de tensions et de violences politiques entre 2021 et 2023, notamment des émeutes, des affrontements, des saccages et des pillages. Ces troubles ont été déclenchés en partie par les tensions entre l’opposant Sonko et le pouvoir en place. Arrêté en juillet 2023 et disqualifié de la présidentielle de 2024, Ousmane Sonko était pourtant l’un des favoris du scrutin. L’annonce du report de l’élection en février dernier a exacerbé les tensions, entraînant de nouveaux épisodes de violence et faisant de nombreuses victimes.