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La SEC impose aux sociétés cotées de Wall Street de divulguer leurs émissions de gaz à effet de serre - Que vont-elles devoir révéler ?

La SEC impose aux sociétés cotées de Wall Street de divulguer leurs émissions de gaz à effet de serre - Que vont-elles devoir révéler ?

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Wall Street impose la communication sur les émissions de gaz à effet de serre

Un nouveau règlement adopté par la SEC oblige les sociétés cotées à Wall Street à communiquer sur leurs émissions de gaz à effet de serre, ainsi que sur leur exposition aux risques climatiques. Cette mesure vise à accroître la transparence des entreprises en matière de durabilité environnementale.

Portée du règlement

Les sociétés cotées devront inclure dans leur rapport annuel des données sur leurs émissions directes de gaz à effet de serre (scope 1) et sur leur consommation d’énergie (scope 2). Cependant, la SEC a décidé de ne pas imposer la divulgation des émissions de scope 3, provenant des fournisseurs et consommateurs des entreprises.

Mesures à prendre par les entreprises

En plus de la communication sur les émissions de gaz à effet de serre, les sociétés cotées devront également informer sur les risques climatiques et leurs incidences potentielles sur leurs activités. Elles devront également mettre en lumière les actions mises en place pour identifier, évaluer et gérer les risques liés au changement climatique.

Adoption d’un nouveau règlement par la SEC sur la divulgation des émissions de gaz à effet de serre

La Securities and Exchange Commission (SEC) vient d’adopter un nouveau règlement sur la divulgation des émissions de gaz à effet de serre par les sociétés cotées en bourse. Trois des cinq commissaires ont voté en faveur de cette mesure lors d’une séance publique.

Réactions des acteurs concernés

Ben Jealous, président du Sierra Club, une organisation américaine de protection de l’environnement, a salué cette avancée mais l’a jugée insuffisante. Il a souligné l’importance des émissions de “scope 3” qui représentent la majorité des émissions des sociétés et ne sont pas prises en compte dans ce règlement.

Parmi les opposants, la commissaire Hester Peirce a mis en avant une augmentation estimée de 21% en moyenne des coûts pour les sociétés cotées suite à ces mesures. Elle a également pointé du doigt l’imprécision des données climatiques au sein des entreprises, les rendant difficiles à comparer avec les données financières habituelles.

Impact du règlement sur les entreprises

Gary Gensler, président de la SEC, a quant à lui souligné que ce règlement offrait aux investisseurs une information cohérente et utile pour leurs prises de décision. Il a également évoqué la possibilité d’investir dans des projets réduisant les conséquences des émissions de gaz à effet de serre, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour les entreprises.