Le scandale du mont Méron : Benyamin Nétanyahou mis en cause
2 minutesBousculade mortelle au mont Méron en 2021 : le rôle de Benyamin Nétanyahou pointé du doigt
Une commission d’enquête rendu public mercredi 6 mars a établi que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avait une “responsabilité personnelle” dans la tragédie survenue au mont Méron en 2021, où 45 pèlerins juifs ont perdu la vie lors d’une bousculade. Selon le rapport, le premier ministre aurait dû savoir que le site du pèlerinage avait été mal entretenu pendant des années, ce qui aurait pu être évité. La commission pointe du doigt un “manque de gouvernance” et “une culture de fuite devant les responsabilités” au sein de l’exécutif israélien. Le rapport tombe mal pour Benyamin Nétanyahou, déjà critiqué pour sa gestion de l’attaque du Hamas en octobre dernier. Le pèlerinage au mont Méron réunit chaque année des milliers de juifs orthodoxes pour marquer la fête juive de Lag Baomer, mais la tragédie du 30 avril 2021 a marqué les esprits, avec la mort de 45 pèlerins dont 16 enfants.
Recommandations de la commission d’enquête sur les défaillances de l’équipement du site
Le bureau du contrôleur d’État avait prévenu à deux reprises des déficiences de l’équipement du site, avant le retour de Benyamin Nétanyahou au pouvoir en 2009. La commission d’enquête a mis en cause également l’ancien ministre de la sécurité intérieure et le chef de la police, recommandant leur démission.
Appels à la démission de Benyamin Nétanyahou
Le chef de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, estime que Benyamin Nétanyahou aurait dû démissionner dès le lendemain du drame. Il met en garde contre de futurs désastres si Nétanyahou reste en place, malgré son retour au pouvoir en 2022.
Critiques persistantes malgré la guerre menée en représailles à Gaza
Les critiques contre le gouvernement Nétanyahou n’ont pas été étouffées malgré la guerre menée en représailles à Gaza. Plus de 30 700 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées depuis le début du conflit dans le territoire palestinien. La guerre n’a pas suffi à faire taire les critiques.