Affaire M’Barki : Mensonge révélé et enquête judiciaire en cours
2 minutesSignalement pour “faux témoignage”
L’Assemblée nationale a pris une décision importante concernant l’affaire des ingérences étrangères, impliquant l’ancien journaliste de BFM-TV, Rachid M’Barki.
Un mensonge révélé
Lors de son audition en mars 2023 par une commission d’enquête parlementaire, M. M’Barki avait déclaré sous serment n’avoir jamais été rémunéré par le lobbyiste Jean-Pierre Duthion. Cependant, des révélations lors de sa garde à vue en décembre 2023 ont contredit cette déclaration initiale.
Vers une enquête judiciaire
Suite à ces révélations troublantes, le bureau de l’Assemblée nationale a décidé de signaler à la justice un potentiel “faux témoignage” de la part de Rachid M’Barki. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large sur des soupçons d’ingérence étrangère en France, où M. M’Barki est déjà mis en examen pour “abus de confiance” et “corruption privée passive”.
Affaire M’Barki : un journaliste reconnaît sa corruption passive
Depuis le début de l’enquête sur l’affaire impliquant l’ex-journaliste de BFM-TV Rachid M’Barki, de nouveaux éléments ont été révélés. Jean-Pierre Duthion, mis en examen à Paris dans le même dossier, a admis avoir rémunéré Rachid M’Barki. Ce dernier avait lui-même avoué avoir perçu de l’argent lors de sa garde à vue en décembre 2023. Il a déclaré avoir reconnu les faits de corruption passive, mentionnant avoir reçu entre 6 000 et 8 000 euros en liquide.
L’Assemblée saisit la justice pour des soupçons de faux témoignage
Des sources parlementaires ont rapporté que le bureau de l’Assemblée, sa plus haute instance, a décidé de saisir la justice concernant de forts soupçons de faux témoignage devant la commission d’enquête. Ce signalement fait suite à une saisine effectuée par Constance Le Grip, rapporteure Renaissance, et à une initiative déjà annoncée par Jean-Philippe Tanguy, président RN de la commission. Outre Jean-Pierre Duthion et Rachid M’Barki, l’enquête porte au moins sur deux autres individus : le politologue Nabil Ennasri, mis en examen et placé en détention provisoire en octobre, ainsi que le député écologiste Hubert Julien-Laferrière, dont le bureau a été perquisitionné en fin septembre.
L’affaire continue d’évoluer avec de nouveaux rebondissements
L’affaire M’Barki prend ainsi une tournure nouvelle avec les aveux de corruption passive de l’ex-journaliste et les suspicions de faux témoignage. Les investigations se poursuivent et impliquent plusieurs personnalités, soulevant des questions sur les pratiques au sein de la classe politique et des médias. Les révélations successives viennent éclairer un réseau complexe de relations et mettent en lumière des enjeux de transparence et d’éthique. La suite des événements est attendue avec intérêt, alors que l’affaire continue de faire grand bruit dans les milieux médiatiques et politiques.