Révélations choquantes : des viols commis par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre
3 minutesL’ONU confirme des viols commis par le Hamas
L’ONU a des “informations claires et convaincantes” sur des viols perpétrés par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre
L’Organisation des Nations unies a confirmé qu’il y a “des motifs raisonnables de croire” que des viols ont été commis en Israël lors de l’attaque du 7 octobre, ainsi que contre des otages détenus par le Hamas. Malgré les appels à témoignage, aucune victime de violences sexuelles ne s’est présentée.
Des experts de l’ONU se sont rendus en Israël et en Cisjordanie pour enquêter sur ces allégations, recueillant des informations auprès de différentes sources. Ils ont constaté que des violences sexuelles, y compris viols et tortures, ont eu lieu lors de l’attaque du 7 octobre à plusieurs endroits autour de Gaza.
Les membres de la mission ont également pu confirmer que des otages libérés ont subi des violences sexuelles variées et que ces abus continuent de se produire. La représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles lors des conflits a déclaré disposer de preuves claires de ces actes inhumains et dégradants.
L’ONU continue de surveiller la situation de près et appelle à la fin de ces violences sexuelles liées au conflit.
Enlèvements massifs et violences lors de l’attaque du Hamas en Israël
Lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre en Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza, entraînant la mort de 1 160 personnes, principalement des civils. Selon les autorités israéliennes, 130 otages seraient toujours retenus à Gaza, dont 31 auraient trouvé la mort. De plus, une centaine d’otages ont été libérés ainsi que 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël lors d’une trêve en novembre.
Rappel de l’ambassadeur israélien à l’ONU
Avant la publication d’un rapport prévu pour ce lundi, le ministre des affaires étrangères israélien a annoncé le rappel de son ambassadeur à l’ONU pour consultations, accusant l’ONU de vouloir minimiser le rapport et ses conclusions. Le rapport appelle quant à lui les autorités israéliennes à permettre l’accès d’une mission du Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme et de la Commission d’enquête indépendante sur les territoires palestiniens afin de mener des enquêtes approfondies sur les accusations de violations.
Difficultés rencontrées dans l’établissement de la “prévalence” des violences sexuelles
Le rapport relève des difficultés telles que le manque de confiance des survivants des attaques du 7 octobre et des familles des otages envers les institutions nationales et internationales, ainsi que l’absence de preuves médico-légales exhaustives. Il conclut en soulignant que la véritable prévalence des violences sexuelles lors des attaques du 7 octobre pourrait mettre des mois, voire des années, à être révélée, voire rester inconnue.