Suspension des médecins en grève en Corée du Sud : Le bras de fer continue

Suspension des médecins en grève en Corée du Sud

Le gouvernement annonce des mesures contre les jeunes médecins démissionnaires

Dans un contexte de grèves massives, le gouvernement sud-coréen réagit face à la situation

Le gouvernement sud-coréen a pris des mesures contre les jeunes médecins démissionnaires qui protestent contre le projet d’augmentation des admissions dans les facultés de médecine. Environ 10 000 internes en médecine, majoritairement en formation, ont démissionné en soutien à cette contestation. Le gouvernement a fixé une date limite pour le retour au travail et a prévenu que des suspensions de licence pourraient être appliquées en cas de non-respect de cette demande. Des inspections ont été annoncées pour vérifier la présence des médecins grévistes sur leur lieu de travail.

Crise sanitaire en Corée du Sud : les internes en grève

Depuis le 23 février, la Corée du Sud fait face à une crise sanitaire majeure suite à la vague de démissions massives des internes. Considérés comme des travailleurs essentiels, les médecins sont pourtant interdits de faire grève par la loi.

Annulation de nombreuses opérations chirurgicales

Le ministère de la santé a rapporté l’annulation d’environ la moitié des opérations chirurgicales prévues dans certains grands hôpitaux depuis la fin du mois de février. Malgré les appels répétés du gouvernement, les retours au travail des internes sont restés minimes, selon le numéro 2 du ministère de la santé.

Débat sur la réforme du système de santé

Séoul maintient sa position sur la réforme du système de santé, arguant d’un faible ratio médecins/patients parmi les pays développés. Les médecins démissionnaires craignent cependant que cette réforme n’impacte négativement la qualité des soins. Les partisans du projet affirment que les médecins sont avant tout préoccupés par la perspective d’une baisse de leur salaire et de leur statut social. Selon des sondages, jusqu’à 75% de la population sud-coréenne soutient l’augmentation des admissions dans les écoles de médecine, en particulier pour assurer un accès aux soins de qualité aux résidents des régions éloignées.