Massacre des Palestiniens à Gaza : la condamnation de l'Union africaine et les réactions internationales
2 minutesCondamnation de l’Union africaine suite au massacre des Palestiniens à Gaza
Le président de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat dénonce fermement le massacre des Palestiniens à Gaza, suite à une distribution d’aide humanitaire ayant tourné à la tragédie. Il appelle à une enquête internationale sur le drame et réclame un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.
Accusation d’Israël et bilan dramatique
Les forces israéliennes sont accusées d’avoir tué et blessé plus d’une centaine de Palestiniens en quête d’aide humanitaire vitale lors d’une distribution. Le bilan est de 115 morts et 760 blessés selon le ministère de la santé du Hamas, après des tirs israéliens et une bousculade dans la ville de Gaza.
Contexte de famine imminente dans la région
Ce drame survient après une alerte lancée par le Programme alimentaire mondial devant le Conseil de sécurité des Nations unies sur le risque d’une “famine imminente” dans le nord de la bande de Gaza.
Tragédie lors d’une distribution d’aide humanitaire à Gaza
L’armée israélienne impliquée dans une bousculade meurtrière
L’armée israélienne a confirmé une tragédie lorsqu’une “bousculade” s’est produite alors que des milliers de Gazaouis entouraient un convoi de trente-huit camions humanitaires. Cette situation a entraîné des dizaines de morts et de blessés, certains ayant été écrasés par les véhicules d’aide.
Réponse internationale après l’incident
Réactions de Washington, de l’Union européenne et des Nations unies
Suite à cet événement, le ministère de la santé du Hamas a qualifié la situation de “massacre”. Les Etats-Unis, principal allié d’Israël, ont exigé des explications de la part du gouvernement de Benyamin Nétanyahou et ont plaidé pour un accord sur un cessez-le-feu temporaire.
Le président américain, Joe Biden, a annoncé l’envoi prochain de largages d’aide humanitaire sur la bande de Gaza. De leur côté, l’Union européenne a appelé à une enquête et à un cessez-le-feu humanitaire, tandis que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé une enquête indépendante et efficace pour faire la lumière sur cet incident tragique.