Vente aux enchères de la caricature de Mahomet : une controverse persistante
2 minutesUne vente aux enchères qui fait polémique
Une édition originale de la célèbre caricature de Mahomet, réalisée par Kurt Westergaard en 2005, est actuellement en vente aux enchères. Ce dessin controversé, publié dans le quotidien danois « Jyllands-Posten », avait provoqué de violentes émeutes dans plusieurs pays musulmans à l’époque.
Une mise en vente qui fait débat
La vente aux enchères de cette caricature emblématique du prophète Mahomet a débuté le 25 février et doit prendre fin le vendredi 1er mars. Cette édition originale, faisant partie des douze dessins publiés sous le titre « Le visage de Mahomet », a suscité de nombreuses réactions depuis son annonce. Kurt Westergaard, décédé en 2021, avait conservé ce dessin dans sa collection privée depuis sa création, en dépit des controverses qu’il a générées durant des années.
Crise diplomatique liée aux caricatures de Mahomet
En 2005, des caricatures de Mahomet publiées dans un journal danois ont déclenché une série d’événements qui ont conduit à une crise diplomatique majeure pour le Danemark. Les caricatures sont initialement passées inaperçues, mais ont finalement provoqué des manifestations à Copenhague et des protestations de la part des ambassadeurs des pays musulmans au Danemark. Ces tensions se sont exacerbées en février 2006, avec des violences anti-danoises se propageant dans le monde musulman.
Violence et attentat en réaction aux caricatures
La violence liée aux caricatures a atteint son paroxysme en 2015, lorsqu’un attentat a eu lieu à l’hebdomadaire satirique français “Charlie Hebdo” à Paris, faisant douze morts. Cette attaque faisait suite à la réimpression des caricatures de Mahomet par le journal en 2012.
Conséquences tragiques en France
En France, les caricatures de Mahomet ont également eu des conséquences tragiques. En 2020, un professeur d’histoire-géographie, Samuel Paty, a été poignardé et décapité près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Cet acte barbare faisait suite à la diffusion des caricatures lors d’un cours sur la liberté d’expression.