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Révélations choquantes sur l'arrêt de la raffinerie TotalEnergies de Donges : corrosion, fuites et conditions de travail dénoncées

Révélations choquantes sur l'arrêt de la raffinerie TotalEnergies de Donges : corrosion, fuites et conditions de travail dénoncées

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La raffinerie TotalEnergies de Donges à l’arrêt pour “corrosion et fuites”

La raffinerie TotalEnergies de Donges, située près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), est actuellement “entièrement à l’arrêt” depuis le 20 février. Selon Fabien Privé Saint-Lanne, secrétaire général de la CGT, des problèmes de corrosion, de fuites et un bouchage sur un four ont été identifiés, nécessitant la réfection de 32 000 kilomètres de tuyauterie sur ce site Seveso au seuil haut.

Un arrêt technique imposé

Cet arrêt technique a été imposé par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), afin de garantir la sécurité des installations. Malgré ces problèmes, M. Privé Saint-Lanne a affirmé qu’il n’y a pas de risque environnemental pour les environs du site et a estimé que la raffinerie devrait reprendre ses activités d’ici un mois, à la fin du mois de mars.

Des travaux de maintenance nécessaires

Une partie des installations de la raffinerie était déjà à l’arrêt depuis mi-décembre, suite à une mise en demeure de la préfecture de Loire-Atlantique exigeant à TotalEnergies de se conformer aux dispositions concernant les tuyauteries. Un porte-parole de TotalEnergies a indiqué à l’AFP que cet arrêt était nécessaire pour mener à bien des activités de maintenance et d’entretien indispensables pour assurer le bon fonctionnement du site.

Arrêt de la raffinerie de Donges : des révélations sur les conditions de travail et les dépenses de sécurité

Le représentant syndical pointe du doigt les conditions de travail à la raffinerie

Le représentant syndical M Privé Saint-Lanne a déclaré que l’arrêt de la raffinerie de Donges était dû à une politique d’entretien et de maintenance à moindre coût. Il a également souligné que les salariés étaient en sous-effectif et devaient travailler des heures dangereusement longues, allant jusqu’à douze voire seize heures d’affilée.

La CGT dénonce le non-versement de salaires à des salariés étrangers

La CGT a dénoncé le fait que TotalEnergies n’avait pas versé de salaire depuis décembre à une vingtaine de salariés étrangers, dont neuf Ukrainiens. Cette situation a été fortement critiquée dans un communiqué publié par le syndicat vendredi.

Donges, la deuxième raffinerie de France, sous les projecteurs

La raffinerie de Donges, la deuxième de France après celle de Normandie, occupe une vaste superficie de 350 hectares et emploie 650 salariés. Elle a une capacité de traitement de 11 millions de tonnes de brut par an, avec une capacité de stockage de 2,2 millions de mètres cubes pour le pétrole brut et les produits finis. TotalEnergies a expliqué que les actions de sécurité mises en place sur le site représentaient actuellement des dépenses annuelles de l’ordre de 50 millions d’euros.