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Condamnation à 30 ans de prison pour l'assassin d'Eric Masson : une peine insuffisante selon la famille de la victime

Condamnation à 30 ans de prison pour l'assassin d'Eric Masson : une peine insuffisante selon la famille de la victime

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Condamnation de l’assassin d’Eric Masson

La cour d’assises du Vaucluse condamne le meurtrier du policier Eric Masson à trente ans de prison

Ilias Akoudad, reconnu coupable du meurtre du brigadier Eric Masson en 2021 à Avignon, a écopé d’une peine de trente ans de réclusion par la cour d’assises du Vaucluse. La période de sûreté a été fixée à vingt ans, suite à une requête de l’avocate générale pour la peine de prison à perpétuité avec une période de sûreté de vingt-deux ans.

Circonstance aggravante retenue

La cour a retenu la circonstance aggravante de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique, soulignant ainsi l’importance de la fonction du policier Eric Masson. Le jeune homme de 22 ans a également été reconnu coupable de tentative de meurtre sur le collègue de la victime, lors d’une opération de contrôle d’un point de deal.

Réactions à l’énoncé de la peine

Ilias Akoudad est apparu interdit lors de l’énoncé de sa peine et n’a pas réagi. Dans la salle remplie de policiers, l’annonce de la décision était très attendue. Le père d’Eric Masson s’est dit satisfait que la circonstance aggravante ait été retenue, mais a exprimé sa déception quant à la peine inférieure à celle requise.

Meurtre de Eric Masson à Avignon : un crime qui suscite l’émotion et le débat

Le 5 mai 2021, Eric Masson, policier en mission de surveillance de “deal de rue” à Avignon, a été tué en plein jour. Son coéquipier et lui étaient en civil au moment des faits. Ce drame a déclenché une vague d’émotion dans tout le pays, menant à de nombreuses manifestations pour rendre hommage à la victime.

Le procès du meurtrier présumé suscite de vives réactions

Lors du procès, des aveux partiels ont été faits par le jeune homme accusé du meurtre. Cependant, la représentation de la famille de la victime estime que ces aveux étaient “parfaitement orchestrés” et qu’il était impossible de croire que les policiers étaient pris pour des dealers concurrents. En parallèle, la défense du jeune homme exprime sa crainte qu’il soit condamné à être “emmuré vivant”.

Une réforme de la loi pour une peine maximale

Suite à ce meurtre, la loi a été réformée pour que le meurtre d’un policier soit dorénavant passible de la peine maximale : la réclusion à perpétuité avec une période de sûreté de trente ans. Cette décision a ravivé le débat sur la sécurité des forces de l’ordre et la violence envers les policiers dans la société française.