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Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : Le parquet général fait appel des condamnations_DIGEST

Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : Le parquet général fait appel des condamnations_DIGEST

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Verdict du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : le parquet général fait appel

Le parquet général a fait appel du verdict du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne en 2018 concernant les deux principaux accusés, jeudi 29 février. La cour d’assises spéciale de Paris avait prononcé des condamnations moins sévères que celles demandées par le Parquet national antiterroriste (PNAT).

Des condamnations clémentes et des acquittements

Lors du procès, quatre des cinq accusés jugés pour “association de malfaiteurs terroriste criminelle” ont été acquittés pour cette charge. Seule Marine Pequignot, la compagne radicalisée de l’assaillant responsable de la mort de quatre personnes, a été reconnue coupable d’association de malfaiteurs terroriste. Elle a été condamnée à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, alors que le PNAT avait réclamé onze ans.

Les avocats ont réagi en qualifiant la décision de faire appel de “vaine et cruelle”, soulignant les “contre-vérités” développées par le parquet durant le procès.

Appel également pour une condamnation moins sévère

Le parquet général a également fait appel de la condamnation prononcée à l’encontre de Samir Manaa, accusé d’avoir accompagné l’assaillant lors de l’attentat. Le PNAT avait requis dix ans de prison, mais la cour l’a acquitté pour association de malfaiteurs terroriste, le condamnant uniquement à trois ans d’emprisonnement pour des délits connexes.

Un verdict contesté

Suite au délibéré de la cour d’assises spéciale de Paris, le président Laurent Raviot rappelle l’importance des actes matériels dans les affaires liées à l’association de malfaiteurs terroristes.

Réaction des avocats

L’avocate de Samir Manaa, Aurélie Bousquet, se félicite de la décision rendue par la cour, assurant de l’innocence de son client. Elle estime que cet appel ne permettra pas d’apaiser les victimes.

Appel d’une condamnation

Baghdad H, accusé de ne pas avoir dénoncé l’assaillant, a fait appel de sa condamnation à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Marine Pequignot, Samir Manaa et Baghdad H devront comparaître de nouveau devant la justice.