Emmanuel Macron prêt à se jeter à l'eau dans la Seine pour les Jeux de Paris 2024
3 minutesEmmanuel Macron se baignera dans la Seine pour Paris 2024
Le président de la République française, Emmanuel Macron, a affirmé qu’il se baignerait dans la Seine en vue des Jeux olympiques de Paris 2024. Lors de l’inauguration du Village olympique le 29 février, il a souligné l’importance de l’investissement réalisé pour l’amélioration de la qualité de l’eau dans le fleuve.
Paris 2024 : Les retrouvailles entre les nageurs et la Seine
Les épreuves de natation prévues au cœur de la capitale marqueront le retour des nageurs dans la Seine, malgré son interdiction officielle depuis 1923. Emmanuel Macron et la maire de Paris, Anne Hidalgo, ont tous deux promis de se baigner dans le fleuve, démontrant ainsi leur confiance dans le pari audacieux des équipes de Paris 2024.
Vers un héritage important pour Paris : la baignade dans la Seine
Avec l’organisation des épreuves de natation marathon, triathlon et paratriathlon dans la Seine, les Jeux olympiques de 2024 offrent la possibilité de renouer le lien entre les nageurs et le fleuve. De plus, la mise en place de trois espaces de baignade à Paris prévue pour l’été 2025 promet de transformer la baignade dans la Seine en un héritage significatif de l’événement sportif.
La Seine bientôt propre ?
Un vieux rêve de Jacques Chirac
Un vieux rêve déjà évoqué par Jacques Chirac il y a plus de trente ans « Dans trois ans, j’irai me baigner dans la Seine devant témoins pour prouver qu’elle est devenue un fleuve propre », avait assuré l’ancien président en 1990… sans jamais honorer sa promesse. Mais le fleuve sera-t-il assez propre ?
Des défis à relever pour rendre la Seine et la Marne baignables
« Pour la Seine et la Marne, il y a eu un investissement extraordinaire qui a été fait », s’est félicité le président, assurant qu’ils auront « changé de visage et d’usage ». Depuis 2016, l’État et les collectivités locales franciliennes ont lancé une multitude de chantiers pour rendre à nouveau baignables la Seine et la Marne, son principal affluent : environ 1,4 milliard d’euros ont été mobilisés.
Des tests pré-olympiques compromis par la qualité de l’eau
Les organisateurs des Jeux de Paris ont toutefois fait face à de sérieuses déconvenues cet été lors d’épreuves qui devaient servir de tests pré-olympiques. A moins d’un an de l’échéance olympique, deux épreuves de triathlon (para et mixtes) ont été annulées fin août à cause de la qualité de l’eau du fleuve. En cause, la concentration de bactéries Escherichia coli au-dessus du niveau permis par les règlements de World Triathlon. Quelques semaines plus tôt, les épreuves de nage en eau libre avaient déjà dû être annulées en raison d’une pollution causée par un épisode de pluie estivale inhabituel. Pas question de plan B pour les Jeux, avait alors assuré le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, Tony Estanguet. Reste à convaincre les Parisiens de se jeter à l’eau.