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Alberth Elis, le joueur de Bordeaux, sort du coma : l'évolution de son état à suivre de près

Alberth Elis, le joueur de Bordeaux, sort du coma : l'évolution de son état à suivre de près

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Alberth Elis, l’attaquant international hondurien de Bordeaux, est sorti du coma

L’attaquant international hondurien de Bordeaux, Alberth Elis, est sorti mercredi du coma artificiel dans lequel il avait été plongé après un choc à la tête lors du match de Ligue 2 contre Guingamp le 24 février.

Évolution de son état à suivre de près

La famille d’Alberth Elis a annoncé sa sortie du coma artificiel dans un communiqué publié mercredi soir par les Girondins. Toutefois, ils ont tenu à rester prudents quant à l’évolution de son état, soulignant que les prochains jours seront cruciaux. Une source proche du club a également mentionné qu’il est difficile de prédire les éventuelles séquelles à ce stade.

Un traumatisme crânien survenu lors du match

Alberth Elis a été victime d’un traumatisme crânien après un choc avec le défenseur de Guingamp, Donatien Gomis, au début du match. Après avoir reçu des soins sur le terrain, il a été évacué et transféré au centre hospitalier Pellegrin de Bordeaux. Suite à une intervention chirurgicale, il a été placé dans un coma artificiel protecteur.

Des messages de remerciements

La famille d’Elis a reçu de nombreux messages de soutien du monde du football, exprimant leur gratitude pour le soutien, les encouragements et les prières reçus. Les équipes médicales ont également été remerciées pour leurs soins attentifs.

Procédure en cas de commotion cérébrale

Les commotions cérébrales restent rares dans le football, mais la France dispose d’une procédure spécifique définie par l’article 588 du règlement de la Ligue de football professionnel (LFP). Selon Emmanuel Orhant, directeur médical de la Fédération française de football (FFF), il y a eu 25 cas de commotions cérébrales lors de plus de 800 matches professionnels en France la saison dernière.

Comparaison avec le rugby

En France, le nombre de commotions cérébrales observées lors de matches de football est nettement inférieur à celui constaté en Top 14 de rugby, où l’on observe en moyenne une commotion cérébrale tous les deux matches.