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Six mois avec sursis requis contre le vidéaste d’extrême droite Papacito: le procès qui agite la sphère internet

Six mois avec sursis requis contre le vidéaste d’extrême droite Papacito: le procès qui agite la sphère internet

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Six mois avec sursis requis contre le vidéaste d’extrême droite Papacito

Le vidéaste d’extrême droite Papacito, de son vrai nom Ugo Jil-Gimenez, a été jugé pour avoir insulté, provoqué à la haine et incité à la violence contre le maire d’un village du Sud-Ouest. Le parquet a requis une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 3 000 euros à l’encontre du youtubeur.

Accusations de menace et d’incitation à la violence

Dans des vidéos publiées en novembre 2022 et mai 2023, Papacito avait pris parti dans un conflit de voisinage concernant un chemin d’accès à une ferme. Il avait accusé le maire de Montjoi, un petit village du Tarn-et-Garonne, d’avoir été corrompu par un ressortissant britannique, qualifié de “lord”. Cette affaire avait conduit à des menaces de mort à l’encontre de l’élu, obligeant ce dernier à être placé sous protection policière.

Franchissement de la ligne jaune et acharnement

Le vice-procureur du tribunal correctionnel a souligné que Papacito avait dépassé les limites en incitant à l’acharnement contre le maire. Bien que le parquet ne cherche pas à “faire la police de la pensée”, le vidéaste a été accusé d’avoir contribué à attiser la violence à l’encontre de l’élu. Le tribunal devra maintenant rendre sa décision dans cette affaire.

Un vidéaste d’extrême droite crée la polémique

Un vidéaste d’extrême droite, Papacito, se retrouve au cœur de la polémique suite à la diffusion de vidéos controversées. Dans ces vidéos, il n’hésite pas à comparer les Anglais à du “gibier”, à critiquer un arrêté municipal en utilisant des termes homophobes, et à prôner l’exécution des “déviants”.

Des propos choquants et une mise en scène violente

Dans une autre vidéo, ses acolytes s’en prennent à un personnage déguisé en “fouine”, le violant et le tuant de manière grotesque. Papacito tente de justifier cette scène en expliquant que la “fouine municipale” et la “fouine champêtre” représentent la corruption républicaine, mais que seules les violences sont dirigées vers la seconde.

Une défense basée sur l’humour et la liberté d’expression

Lors de son procès, Papacito revendique une outrance humoristique et un ton gaudriole, arguant qu’il ne devrait pas être jugé pour diffamation concernant ses accusations de corruption envers le maire. Ses avocats plaident pour la relaxe, mettant en avant un débat d’intérêt général sur les réglementations oppressives. La décision du tribunal est attendue pour le 26 avril.