Dior et Saint Laurent : Le retour en force des sixties à la Paris Fashion Week
2 minutesParis Fashion Week : Dior et Saint Laurent célèbrent les sixties
La semaine de la mode à Paris continue de prendre de l’ampleur, avec 109 événements prévus pour l’automne-hiver 2024-25. Les délégations étrangères sont nombreuses, venant faire la promotion de leurs créateurs, avec notamment des cérémonies et récompenses prestigieuses.
Dior revisite les années 1960 avec élégance
Au deuxième jour de la fashion week, Dior et Saint Laurent ont présenté leurs collections, toutes deux inspirées des années 1960. Chez Dior, Maria Grazia Chiuri s’est tournée vers l’année 1967 et les créations de Marc Bohan, proposant des lignes épurées et des détails soignés. La collection mêle l’élégance des années 60 à une touche hippie des années 70, offrant un vestiaire chic et commercial.
Saint Laurent propose une vision opposée des sixties
Chez Saint Laurent, Anthony Vaccarello revisite les années 1960 de manière radicalement opposée, avec des jupes crayon, des blouses transparentes et des bottines. Le créateur offre une vision plus sombre et audacieuse de cette période iconique de la mode, mettant en avant l’ambition et la modernité de la maison française.
Un défilé Saint Laurent audacieux
Le créateur de mode Anthony Vaccarello dévoile une collection Saint Laurent osée lors de son dernier défilé. Les accessoires ont disparu du podium, laissant place à une garde-robe radicale et transparente.
Des vêtements assemblés avec des bas de soie
La collection se compose de vêtements réalisés presque entièrement avec des bas de soie assemblés les uns aux autres. Robes drapées, jupes crayon, blouses à lavallière, le tout dans une totale transparence. Un défi technique qui confère un effet saisissant à chaque pièce.
L’héritage controversé de Saint Laurent
En revisitant l’esprit controversé d’Yves Saint Laurent, Anthony Vaccarello marque l’histoire de la mode. Ce dernier a su marquer de son empreinte l’univers de la mode en proposant une collection irréelle et singulière, s’éloignant des standards traditionnels. Reste à voir si cette audace sera économiquement viable pour Kering, malgré des résultats en baisse en 2023.