Arrestation du journaliste français en Ethiopie : tensions et accusations de conspiration
2 minutesJournaliste français arrêté en Ethiopie : le gouvernement d’Addis-Abeba justifie son arrestation
Le gouvernement éthiopien a justifié, le 28 février, l’arrestation du journaliste français Antoine Galindo, incarcéré à Addis-Abeba depuis près d’une semaine. Selon les autorités, le journaliste aurait outrepassé son accréditation et collecté illégalement des informations sur des questions politiques internes à l’Ethiopie.
Détails sur l’accusation et la détention prolongée
Antoine Galindo, âgé de 36 ans, était en Ethiopie pour couvrir le sommet de l’Union africaine. Il avait obtenu l’autorisation de couvrir l’événement, mais aurait ensuite mené des activités en contradiction avec l’objet initial de son accréditation.
Le gouvernement éthiopien a souligné que le journaliste avait été arrêté dans le cadre de la loi en vigueur concernant les activités des étrangers entrant sur le territoire éthiopien pour participer à des événements officiels comme le sommet de l’UA.
Première réaction officielle du gouvernement
C’est la première fois que le gouvernement éthiopien réagit officiellement depuis l’arrestation d’Antoine Galindo le 22 février. Sa détention a été prolongée par un juge et il devra comparaitre le 1er mars.
Arrestation d’un journaliste étranger en Ethiopie pour des suspicions de conspiration
Une arrestation sous haute tension
Selon une source proche du dossier, Antoine Galindo, ancien correspondant en Ethiopie pour plusieurs médias internationaux, a été arrêté jeudi après-midi à Addis-Abeba en compagnie d’un responsable du Front de libération oromo (FLO), parti d’opposition légalement enregistré.
Des accusations graves portées contre le journaliste
Lors de sa comparution, la police a déclaré soupçonner Antoine Galindo de conspiration en vue de créer le chaos. Cette arrestation a suscité de vives réactions, notamment de la part d’Africa Intelligence qui a dénoncé une grave atteinte à la liberté de la presse.
Une situation préoccupante pour la liberté de la presse en Ethiopie
Depuis le début de deux ans de guerre contre les autorités dissidentes de l’Etat régional du Tigré en 2020, la liberté de la presse en Ethiopie s’est à nouveau profondément dégradée. L’arrestation d’Antoine Galindo, premier journaliste étranger incarcéré en plus de trois ans, soulève des inquiétudes quant au respect de la liberté d’expression dans le pays.