Vers un consensus historique pour l'autonomie de la Corse
2 minutesVers un consensus pour une autonomie de la Corse
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, propose une réforme constitutionnelle pour accorder une plus grande autonomie à la Corse. Les élus de l’île se montrent confiants quant à la possibilité d’atteindre un consensus.
Propositions d’écriture constitutionnelle et avancées
Lors d’un dîner à Paris, Gérald Darmanin a présenté cinq grandes avancées pour une autonomie de la Corse. Il s’agit de reconnaître la singularité de l’île dans la Constitution, de lui octroyer une habilitation générale pour adapter des textes, de lui accorder des compétences normatives dans certains domaines encadrés par des garde-fous, de consulter les Corses sur ce nouveau statut, et de décider de son intégration dans la Constitution.
Un état d’esprit constructif entre l’Etat et les élus corses
À la suite de cette réunion, Gilles Simeoni, président autonomiste du conseil exécutif de Corse, a salué un état d’esprit constructif et une volonté de consensus. Les discussions se poursuivent pour concrétiser cette réforme constitutionnelle et accorder davantage d’autonomie à la Corse.
Les négociations progressent pour l’autonomie de la Corse
Le député de Corse-du-Sud, Laurent Marcangeli, se montre optimiste quant à l’avancée des négociations pour accorder à la Corse un statut d’autonomie au sein de la République. Il estime que le vaste chantier institutionnel a progressé d’un pas supplémentaire.
Vers une autonomie renforcée
Suite à la visite d’Emmanuel Macron en Corse, un délai de six mois a été fixé aux groupes politiques insulaires pour parvenir à un accord avec le gouvernement sur un texte constitutionnel et organique. Ce texte accorderait à la Corse une autonomie renforcée au sein de la République.
Prochaine étape : la réforme constitutionnelle
Le ministre Gérald Darmanin a rendez-vous dans quinze jours avec une délégation d’élus corses pour poursuivre les négociations. Si les discussions aboutissent, un comité stratégique sera mis en place dans les 48 heures. Ce processus, ouvert il y a deux ans lors des discussions de Beauvau, prendra fin avec la réforme constitutionnelle, qui devra être votée par les deux chambres du Parlement puis adoptée par le Congrès.