Projet de loi d'amnistie contesté : tensions politiques au Sénégal
2 minutesAnnonce du projet de loi d’amnistie générale au Sénégal
Le président Macky Sall propose un projet de loi d’amnistie générale pour apaiser les tensions politiques
Le président sénégalais, Macky Sall, a récemment dévoilé un projet de loi d’amnistie générale visant à couvrir les faits liés aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce intervient dans un contexte de crise autour du report de la présidentielle et dans le but de favoriser la réconciliation nationale.
Concertations pour fixer la date des élections présidentielles
Macky Sall souhaite organiser les élections présidentielles d’ici juin-juillet pour renforcer la cohésion nationale. Il a lancé des concertations pour trouver un consensus sur la date des élections. Des discussions sont en cours avec des acteurs politiques, religieux et de la société civile, bien que certains protagonistes de la crise ne soient pas présents.
Contestations et critiques autour du “dialogue national”
Certains candidats à la présidentielle contestent le processus de “dialogue national”, le qualifiant de “théâtre” et regrettant l’absence de certains acteurs clés. Des personnalités politiques, dont des opposants comme Ousmane Sonko, ont été arrêtées et poursuivies depuis 2021. Malgré des libérations récentes, les tensions politiques persistent.
Crise politique au Sénégal : rejet d’une loi d’amnistie controversée
Différents acteurs refusent une loi d’amnistie
Des acteurs politiques et citoyens s’opposent au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février dernier par le président Macky Sall.
Onde de choc suite au report de l’élection
Le président Macky Sall, ayant décrété un report de l’élection présidentielle en février, a provoqué une onde de choc dans le pays. L’opposition a dénoncé un “coup d’État constitutionnel” et des manifestations réprimées ont conduit à des violences.
Appel à une élection anticipée
Un large front politique et citoyen se mobilise pour exiger que l’élection présidentielle ait lieu avant le 2 avril. Des appels à une journée “villes mortes” et à une grève générale ont été lancés, alors que la vacance présidentielle sans succession établie suscite des inquiétudes.