Nicole Belloubet ferme un collège privé musulman à Nice : une décision contestée
2 minutesNicole Belloubet annonce la fermeture d’un collège privé musulman à Nice
La ministre de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, a déclaré ce lundi 26 février son intention de fermer un collège privé musulman hors contrat à Nice. Le collège Avicenne, situé dans le quartier de l’Ariane à Nice, est concerné par cette décision en raison d’un “financement opaque” contraire à la loi du séparatisme.
Une fermeture prévue en septembre pour prendre en charge les élèves
Nicole Belloubet a indiqué que les autorités allaient annoncer la fermeture du collège avec une mise en œuvre décalée à septembre. Cette mesure permettra de prendre en charge les élèves de cet établissement, qui accueille des classes de la 6e à la 3e.
Un collège jugé peu clair sur ses sources de financement
Selon la ministre, le collège Avicenne n’était pas transparent sur ses sources de financement, ce qui va à l’encontre de la loi de 2021 sur le séparatisme. Après plusieurs relances, il a été décidé de demander la fermeture de cet établissement par la rectrice de l’académie de Nice, en prenant en compte la situation scolaire des élèves.
Fermeture annoncée d’un collège à Nice
La ministre a annoncé la fermeture d’un collège situé dans le quartier de l’Ariane à Nice, l’une des zones les plus défavorisées de la ville. Cette décision, prévue pour septembre, vise à permettre la prise en charge des élèves de cet établissement.
Contexte : précédents cas de fermeture
Cette annonce intervient après la décision du préfet du Nord de mettre fin aux subventions publiques du lycée Averroès, principal établissement secondaire musulman de France, à partir de la rentrée 2024. Cette décision a été confirmée par le tribunal administratif de Lille en février dernier. L’établissement a indiqué son intention de saisir le Conseil d’Etat pour contester cette décision.
Contestation et implications
La fermeture du collège à Nice et la décision du préfet concernant le lycée Averroès suscitent des contestations et soulèvent des questions quant aux implications pour les élèves et le système éducatif français.