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Nouvelle interdiction du concert de Freeze Corleone à Nantes : Accusations d'antisémitisme et liberté d'expression en question

Nouvelle interdiction du concert de Freeze Corleone à Nantes : Accusations d'antisémitisme et liberté d'expression en question

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Nouvelle interdiction du concert de Freeze Corleone à Nantes

La préfecture de Loire-Atlantique a une fois de plus interdit le concert du rappeur Freeze Corleone prévu pour le 28 février au Zénith de Nantes. Cette décision intervient après une première interdiction en décembre dernier, suivie d’un report au 28 février dans l’attente d’une décision du Conseil d’Etat.

Accusations d’antisémitisme contre l’artiste

La préfecture justifie cette nouvelle interdiction en déclarant que les productions musicales de Freeze Corleone sont connues pour leurs références antisémites et haineuses envers la communauté juive. L’avocat du rappeur, Sanjay Mirabeau, a annoncé qu’il allait saisir la justice administrative suite à cette décision.

Rejet du recours par le Conseil d’Etat

Malgré le recours déposé par l’avocat quelques heures avant la représentation du concert, le Conseil d’Etat n’a pas pu statuer à temps. Cette nouvelle interdiction soulève des questions sur la liberté d’expression artistique et les limites à imposer dans le contexte de discours controversés.

Contexte du concert de Freeze Corleone en Loire-Atlantique

La préfecture de Loire-Atlantique a récemment annoncé la tenue d’un concert de Freeze Corleone le 28 février 2024, malgré un contexte géopolitique tendu suite à l’attaque terroriste du Hamas en Israël. Cette décision fait suite à l’interdiction par la préfecture du Rhône d’un précédent concert du rappeur à Lyon, validée par la justice.

Freeze Corleone et ses démêlés avec la justice

Freeze Corleone, de son vrai nom Issa Lorenzo Diakhaté, âgé de 31 ans, fait l’objet d’une enquête pour apologie du terrorisme suite à des paroles évoquant un attentat passé. En 2020, il avait déjà été visé par une enquête pour provocation à la haine raciale, suite à des paroles jugées racistes. Son label Universal Music avait même mis fin à leur collaboration en raison de ces propos.

Des concert de Freeze Corleone sous haute surveillance

Malgré ces polémiques, la justice administrative à Paris avait autorisé la tenue de deux dates de concerts au Zénith en novembre dernier. Toutefois, les autorités restent vigilantes quant aux contenus véhiculés lors des événements publics impliquant le rappeur.