Tensions et affrontements autour de l'appel au dialogue présidentiel au Sénégal
2 minutesAppel au dialogue présidentiel au Sénégal
Le président Macky Sall appelle à des concertations nationales pour fixer une nouvelle date d’élection présidentielle, reportée à la suite de diverses controverses.
Réponse mitigée de l’opposition
Seulement trois des dix-neuf candidats à la présidentielle se sont présents aux concertations nationales convoquées par le chef de l’Etat. Les autres candidats récalcitrants déclarent refuser de cautionner un “coup d’Etat constitutionnel” et préfèrent saisir le Conseil constitutionnel.
Controverses autour de la participation des candidats recalés
Certains candidats recalés redoutent que la décision de Macky Sall d’étendre les échanges aux candidats recalés crée une seconde chance pour ces derniers. Des tensions persistent suite au report de l’élection pour éviter une crise institutionnelle après des accusations de corruption.
Des tensions autour de la reprise du processus électoral au Sénégal
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) remet en question le processus électoral
Nafi Diallo, secrétaire générale à la communication du Parti démocratique sénégalais (PDS), affirme aujourd’hui qu’il est nécessaire de revoir intégralement le processus électoral au Sénégal, qu’elle estime biaisé. Le PDS s’est allié à une quinzaine des soixante-treize candidats déboutés par le Conseil constitutionnel pour former le Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei).
Affrontements autour du dialogue politique
Opposants et partisans se mobilisent
Le 20 février, les membres du Fdpei ont jugé “non négociable” la reprise du processus électoral, alors que le président Macky Sall s’est engagé à céder le pouvoir le 2 avril, à la fin de son mandat. Des affrontements ont eu lieu entre partisans et opposants au dialogue politique. La police a même empêché un rassemblement pour un scrutin symbolique.
Les attentes pour une issue politique
Les leaders de l’opposition restent en détention
Les principaux leaders de l’opposition, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, sont toujours en détention à la veille de l’ouverture du dialogue politique. Leur libération était attendue par une partie de l’opinion publique, mais cela n’a pas encore eu lieu malgré la libération de plus de 350 détenus. La possibilité d’une loi d’amnistie pour apaiser la crise politique est évoquée.