Salon de l’agriculture : Macron confronté aux revendications du secteur et annonce des mesures
2 minutesSalon de l’agriculture : Macron confronté aux revendications du secteur
Le président français Emmanuel Macron a ouvert le Salon de l’agriculture en rencontrant les représentants du secteur, dans un contexte de tension marqué par des heurts et des manifestations.
Débat houleux et annonces présidentielles
Malgré les difficultés rencontrées, Emmanuel Macron a passé 13 heures au Salon de l’agriculture, échangeant avec les syndicalistes sur divers sujets tels que la simplification administrative, l’écologie ou la rémunération des agriculteurs. Le président a annoncé le dépôt du projet de loi d’orientation agricole en mars, ainsi que la mise en place d’un prix plancher filière par filière et un plan de trésorerie d’urgence pour soulager les agriculteurs.
Tension et manifestations
La journée a été marquée par des affrontements entre les agriculteurs en colère et les forces de l’ordre, avec des insultes et des appels à la démission envers Emmanuel Macron. Malgré ces tensions, le président de la FNSEA a salué certaines avancées et reconnu l’importance de cette manifestation de colère pour faire avancer les revendications du secteur agricole.
Le calme revient au Salon de l’agriculture après les tensions
Le Salon de l’agriculture a connu des perturbations ce matin, retardant l’ouverture aux visiteurs et créant des scènes de tension dans le hall des animaux. Malgré ces incidents, la première journée a attiré de nombreux visiteurs dans les autres pavillons.
Débat autour du prix plancher pour les produits agricoles
La Confédération paysanne se félicite de la perspective d’instaurer un prix plancher pour certains produits agricoles, allant au-delà des lois actuelles. Cependant, la FNSEA reste sceptique, craignant que cela ne limite les prix à la baisse. Le gouvernement prévoit une nouvelle loi EGalim pour cet été.
Emmanuel Macron critique le Rassemblement national et détaille ses mesures pour l’agriculture
Le président Macron a engagé un débat avec le Rassemblement national sur les élections européennes, dénonçant un projet de décroissance. Il a également critiqué le parti pour ses propositions sur la fermeture des frontières. Enfin, il a exposé ses mesures pour répondre aux revendications des agriculteurs, notamment en renforçant la loi EGalim et en créant une réglementation européenne sur les centrales d’achat.