Paris interdit les manifestations liées à l'Algérie pour éviter les troubles à l'ordre public
2 minutesParis : interdiction de manifestations liées à l’Algérie prévues dimanche
La préfecture de police de Paris a décidé d’interdire trois manifestations prévues ce dimanche à Paris, en lien avec la contestation du pouvoir algérien, en raison de possibles troubles à l’ordre public.
Risques de troubles liés à l’anniversaire du Hirak
Selon la préfecture de police, ces interdictions font suite à des craintes de troubles à l’ordre public “dans le contexte d’anniversaire du Hirak et de violences entre mouvances antagonistes anti et pro-régime”. Les rassemblements devaient être organisés par différents collectifs, notamment pour la libération des détenus politiques en Algérie et pour la mise en place d’une assemblée constituante souveraine.
Interdictions récurrentes par le préfet de police
Il est à noter que le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avait déjà pris des mesures similaires la semaine dernière pour empêcher ce type de rassemblements pour les mêmes raisons. Cette décision d’interdire les manifestations liées à l’Algérie s’inscrit dans le cadre d’un contexte tendu entre les autorités françaises et les mouvements de contestation du pouvoir algérien.
Cinquième anniversaire du Hirak : Amnesty International dénonce la répression continue des droits fondamentaux en Algérie
Amnesty International a dénoncé jeudi la répression persistante des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique en Algérie, cinq ans après le début du mouvement de contestation populaire du Hirak.
Appel à la libération des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits
Dans un rapport sur les cinq années écoulées depuis le début du Hirak, l’organisation a appelé les autorités algériennes à libérer immédiatement et sans conditions toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association.
Un rappel des événements marquants du mouvement pro-démocratie
Cette année marque le cinquième anniversaire du Hirak, qui a débuté en 2019 pour s’opposer à l’élection à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, contraint de démissionner. Les autorités algériennes sont critiquées pour avoir ciblé les voix critiques de la dissidence, mettant en péril les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens.