Le scandale du pouvoir hondurien : les révélations choquantes sur le trafic de drogue et la corruption
2 minutesProcès de l’ex-président du Honduras à New York
Le procès de Juan Orlando Hernandez, ex-président du Honduras, s’est ouvert à New York pour trafic international de drogue. Un témoin à charge a révélé l’influence du trafic de drogue sur l’accès au pouvoir politique dans le pays.
Révélations sur les dessous du pouvoir au Honduras
Juan Orlando Hernandez, extradé aux Etats-Unis à la fin de sa présidence, est jugé pour contrebande de cocaïne et corruption. Selon les procureurs, il aurait reçu des pots-de-vin des cartels de la drogue, dont El Chapo. Un témoin a dévoilé comment l’argent du trafic de drogue était utilisé pour acheter des voix et influencer les élections au Honduras.
Témoignage accablant
Le témoin, l’ex-maire d’El Paraiso de Copan, a déclaré avoir versé des millions de dollars à des politiciens honduriens, dont Porfirio Lobo et Juan Orlando Hernandez, pour obtenir des faveurs politiques. Ces révélations mettent en lumière l’influence du trafic de drogue sur l’accès au pouvoir dans le pays.
Le président hondurien Juan Orlando Hernandez comparaît devant la justice américaine
Pour ce procès plusieurs fois reporté depuis son extradition, Juan Orlando Hernandez, 55 ans, comparaît détenu et seul dans le prétoire puisque ses deux coaccusés, l’ex-chef de la police hondurienne Juan Carlos « Tigre » Bonilla et un ancien policier, Mauricio Hernandez, ont plaidé coupable afin de coopérer avec la justice et échapper au procès.
Risque de condamnation à la prison à perpétuité pour Juan Orlando Hernandez
S’il est reconnu coupable des trois chefs d’accusation – association de malfaiteurs en vue du trafic de stupéfiants, trafic et possession d’armes –, M Hernandez pourrait être condamné à la prison à perpétuité, comme son frère Tony Hernandez en 2021 et le collaborateur de ce dernier, Geovanny Fuentes, impliqués dans le même réseau.
Manifestations et dénégations : Juan Orlando Hernandez nie les accusations
Devant le palais de justice à New York, un groupe d’une vingtaine de Honduriens ont manifesté, mardi à l’ouverture du procès, pour demander que l’ancien chef d’Etat finisse ses jours derrière les barreaux « Voici votre narco-président », ont-ils scandé. Juan Orlando Hernandez se dit « innocent » et a plusieurs fois affirmé qu’il était victime d’une « vengeance des cartels, un complot orchestré pour qu’aucun gouvernement ne leur résiste plus jamais ». Une thèse qu’il a de nouveau soutenue dans un texte posté lundi par son épouse, Ana Garcia, sur la plate-forme X.