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Cornelio Sommaruga, un géant de l'humanitaire s'en est allé

Cornelio Sommaruga, un géant de l'humanitaire s'en est allé

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Décès de Cornelio Sommaruga, ancien dirigeant du CICR

Cornelio Sommaruga, ancien président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1987 à 1999, est décédé à l’âge de 91 ans. Son décès a été annoncé par son fils Carlo Sommaruga, politicien suisse, aux médias ce lundi 19 février. Il est décédé dans la nuit de samedi à dimanche.

Un fervent défenseur des victimes de conflits armés

Le CICR a exprimé sa profonde tristesse suite au décès de Cornelio Sommaruga, le décrivant comme un défenseur infatigable des victimes de conflits armés. Pendant son mandat, le monde a été confronté à des crises majeures telles que la guerre en ex-Yougoslavie, la première guerre de Tchétchénie et le génocide au Rwanda. Cornelio Sommaruga a joué un rôle clé dans la mobilisation de la communauté internationale pour protéger les personnes touchées par ces conflits, notamment en contribuant à l’interdiction des mines antipersonnel, qui a conduit au traité d’Ottawa.

Un héritage humanitaire indélébile

Né à Rome en 1932, d’une famille originaire du canton italophone du Tessin, Cornelio Sommaruga a laissé un héritage humanitaire indélébile. En tant que fervent défenseur des principes fondamentaux d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance, il a inspiré de nombreuses vocations humanitaires par son engagement, son charisme et son intégrité. Son décès constitue une perte immense pour la communauté humanitaire internationale.

Cornelio Sommaruga, un homme au service de l’humanitaire

Cornelio Sommaruga, ancien secrétaire général adjoint de l’AELE, a rejoint le Comité international de la Croix-Rouge en 1986. Son mandat à la tête du CICR a été marqué par des événements historiques majeurs, tels que la fin de la guerre froide.

Des défis majeurs pour le CICR sous sa direction

Sous la direction de Cornelio Sommaruga, le CICR a dû faire face à des défis importants, notamment lors de la guerre en ex-Yougoslavie, la première guerre de Tchétchénie et le génocide au Rwanda. Le meurtre de six expatriés du CICR en Tchétchénie en décembre 1996 a été l’épreuve la plus difficile de son mandat.

Engagement continu pour l’humanitaire

Après son départ du CICR, M Sommaruga a poursuivi son engagement humanitaire en menant diverses missions pour les Nations unies. Il a également présidé le Centre international de déminage humanitaire à Genève, montrant ainsi son dévouement constant envers la cause humanitaire.