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Affaire i-Soon : la Chine nie toute implication malgré les preuves accablantes

Affaire i-Soon : la Chine nie toute implication malgré les preuves accablantes

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La Chine nie toute implication dans l’affaire i-Soon

Le gouvernement chinois a récemment nié toute connexion avec la société de cyberespionnage i-Soon, dont des données sensibles ont fuité sur GitHub. Les documents divulgués ont révélé que des enseignants de Sciences Po faisaient partie des cibles de cette entreprise.

Les dénégations de Pékin peinent à convaincre, tant les preuves liant i-Soon à l’État chinois sont nombreuses, selon plusieurs experts en cybersécurité.

Des preuves accablantes et un consensus émergent

Les fichiers publiés décrivent divers outils de piratage informatique utilisés par i-Soon et révèlent de nombreuses victimes à travers le monde, notamment des institutions publiques en Asie ainsi que des personnels de Sciences Po en France.

Des analystes indépendants et des entreprises spécialisées en sécurité informatique ont examiné les documents et ont établi un lien entre i-Soon et le groupe de hackers APT 41, soutenu par l’État chinois et impliqué dans des activités de cyberespionnage.

Selon Cédric Pernet de Trend Micro, de nombreux indicateurs laissent penser que le modus operandi d’Earth Lusca, un groupe de cyberespionnage chinois actif, est similaire à celui mis en lumière dans la fuite de données liée à i-Soon.

Une affaire qui soulève de nombreuses interrogations

Alors que les investigations se poursuivent, l’affaire i-Soon suscite de vives inquiétudes quant aux activités de cyberespionnage menées par des acteurs étatiques chinois. Malgré les dénégations de la Chine, de plus en plus de preuves semblent indiquer une implication directe de l’État dans ces actes de piratage informatique.

Soupçons de piratage informatique liés à Earth Lusca

Des accusations graves pèsent sur la société Earth Lusca, accusée d’avoir visé de nombreuses institutions à travers le monde. Les liens entre cette entreprise et des opérateurs publics chinois soulèvent des interrogations légitimes, malgré les dénégations du gouvernement chinois.

Un historique trouble

La société i-Soon, dirigée par Wu Haibo, également connu sous le pseudonyme de « Shutdown », a été identifiée comme ayant des liens avec l’entreprise Chengdu 404, impliquée dans des piratages d’entreprises américaines. Les liens de Wu Haibo avec le groupe pro-gouvernement « Green Army » font craindre une implication dans des activités de cyberespionnage.

Réactions et silences de la société

Malgré les accusations et les investigations en cours, la société i-Soon a choisi de fermer son site Internet et refuse tout entretien avec les médias. Cependant, la filiale de Chengdu est toujours opérationnelle, affichant fièrement des posters du parti communiste chinois. Les prochains jours seront décisifs pour révéler la vérité sur les activités d’Earth Lusca.