Peines prononcées pour les accusés des attentats de Trèbes et Carcassonne : Des verdicts surprenants et des acquittements inattendus
2 minutesPeines prononcées pour les accusés des attentats de Trèbes et Carcassonne
La cour d’assises spéciale de Paris rend son verdict après cinq semaines de procès
La cour d’assises spéciale de Paris a rendu son verdict, vendredi 23 février, après les cinq semaines de procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, qui ont fait quatre morts en 2018. Des peines allant de six mois à quatre ans fermes ont été prononcées à l’encontre des sept accusés.
Peines inférieures aux réquisitions de l’accusation, plusieurs accusés acquittés
Le quantum des peines est nettement inférieur à celles réclamées par l’accusation. Quatre des cinq accusés jugés pour association de malfaiteurs terroriste ont été acquittés pour cette infraction. Seule Marine Pequignot, la petite amie radicalisée de l’assaillant, a été reconnue coupable de cette infraction, mais ne retournera pas en prison.
Derniers mots des accusés avant délibération de la cour
Tous les accusés, âgés de 24 à 35 ans, ont eu la parole une dernière fois vendredi matin, avant que la cour ne se retire pour délibérer. Persuadé qu’elle était au courant de « quasiment » tout le projet d’attentat et qu’elle préparait un départ en Syrie, le Parquet national antiterroriste avait requis contre Marine Pequignot la peine la plus lourde, onze ans de réclusion criminelle. Les autres accusés ont également présenté leur défense, clamant leur innocence.
Procès des proches de l’assaillant de l’attentat de Trèbes : Réquisitions du PNAT
Le 23 mars 2018, Radouane Lakdim a perpétré un attentat à Carcassonne et Trèbes, tuant plusieurs personnes. Lors du procès, le PNAT a requis des peines allant jusqu’à huit ans de prison contre les proches de l’assaillant.
Des peines requises pour non-dénonciation et provocation au terrorisme
Le PNAT a demandé des peines allant jusqu’à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, pour un ami complice de Radouane Lakdim. Plusieurs autres accusés étaient jugés pour association de malfaiteurs terroriste.
Une qualification terroriste contestée et des plaidoiries mouvementées
Le PNAT a demandé l’abandon de la qualification terroriste pour certains accusés. Les avocates générales ont évoqué le décalage entre l’horreur des faits et l’absence de l’assaillant dans le box des accusés lors des plaidoiries.