Sénégal : Macky Sall reporte la date de la présidentielle et engage un dialogue politique

Sénégal : Report de la date de la présidentielle par Macky Sall

Le président sénégalais, Macky Sall, a laissé en suspens la date de la prochaine élection présidentielle lors d’un entretien télévisé accordé à la presse nationale le jeudi 22 février. Alors que la présidentielle avait été initialement reportée, il a déclaré que son mandat à la tête du pays prendrait fin comme prévu le 2 avril 2024.

Dialogue politique en vue

Macky Sall a annoncé qu’un dialogue politique serait entamé à partir de lundi pour discuter de la date de la prochaine élection présidentielle. Il a indiqué que celle-ci pourrait se tenir avant ou après le 2 avril. Interrogé sur la possibilité qu’elle ait lieu avant cette date, il a répondu de manière négative.

Le président sénégalais s’est également dit “prêt” à libérer Ousmane Sonko, une figure de l’opposition incarcérée depuis fin juillet 2023. Il a souligné qu’il était prêt à aller aussi loin que nécessaire pour favoriser un climat apaisé en vue des élections, mais a précisé qu’il n’était pas responsable des procédures judiciaires visant Sonko.

Vers des élections apaisées

Macky Sall a affirmé son souhait que tous les acteurs politiques bénéficient d’un pardon afin que le Sénégal puisse aller vers des élections dans un climat apaisé. Il s’est engagé à œuvrer en ce sens pour assurer le bon déroulement du processus électoral à venir.

Macky Sall s’explique sur le report de l’élection présidentielle au Sénégal

Le président sénégalais, Macky Sall, a pris la parole pour justifier le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février. Accusé de “mauvaise volonté” par quinze candidats à l’élection, il a annoncé son intention de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de mener les consultations nécessaires pour l’organisation du scrutin.

Une crise politique inédite au Sénégal

Le report de l’élection présidentielle au 15 décembre a plongé le Sénégal dans une crise politique sans précédent. L’opposition a dénoncé cette décision comme un “coup d’État constitutionnel”, provoquant des manifestations qui ont entraîné la mort de quatre personnes. Le Conseil constitutionnel a récemment rejeté cet ajournement et a demandé à ce que l’élection soit organisée dans les meilleurs délais.

Macky Sall engage des consultations pour fixer une nouvelle date

Macky Sall a affirmé son engagement à respecter la décision du Conseil constitutionnel et à engager des consultations avec les acteurs politiques, la société civile et les forces vives de la nation pour fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance d’un processus inclusif de concertation et de dialogue pour renforcer la stabilité politique, économique et sociale du pays.