Macky Sall clarifie sa position : les Sénégalais en attente
2 minutesMacky Sall prendra la parole
Le président Sénégalais, Macky Sall, va enfin s’exprimer suite aux accusations de “mauvaise volonté” lancées par quinze candidats à l’élection présidentielle. Il répondra aux interrogations jeudi soir par trois médias Sénégalais, dont la Radio-Télévision du Sénégal (RTS).
Une crise politique inédite
La décision de Macky Sall et de l’Assemblée nationale de reporter l’élection présidentielle au 15 décembre a plongé le Sénégal dans une crise politique sans précédent. Qualifié de “coup d’Etat constitutionnel” par l’opposition, ce report a provoqué des manifestations ayant entraîné la mort de quatre personnes. Le Conseil constitutionnel a récemment mis son veto à cet ajournement et a demandé l’organisation de l’élection présidentielle “dans les meilleurs délais”.
Les plans en vue de l’élection
Macky Sall aura l’opportunité d’expliquer ses projets pour l’organisation du scrutin lors de son intervention jeudi soir. Les Sénégalais attendent des réponses claires du chef de l’Etat alors que le pays est plongé dans une période de tension politique.
Macky Sall s’engage à respecter la décision du Conseil
Le président sénégalais, Macky Sall, a affirmé vendredi son intention de respecter la décision du Conseil et de mener « sans tarder les consultations nécessaires » pour l’organisation du scrutin présidentiel. Les Sénégalais sont impatients de connaître la nouvelle date du scrutin.
Annonce de consultations pour fixer une nouvelle date
Lors du conseil des ministres de mercredi, Macky Sall a demandé que toutes les mesures soient prises pour organiser l’élection présidentielle à une date qui sera fixée prochainement, après des consultations avec les acteurs politiques, la société civile et les représentants des forces vives de la nation. Il a également réaffirmé l’importance d’un processus inclusif de concertation et de dialogue pour renforcer la stabilité politique, économique et sociale du pays.
Finalisation de projets de loi pour la réconciliation nationale
Dans ce contexte, le président a demandé à la ministre de la justice, Aïssata Tall Sall, de finaliser les projets de loi visant à concrétiser la volonté de réconciliation et de pardon, tout en respectant l’Etat de droit et en consolidant la paix sociale durable. Une possible loi d’amnistie avait été évoquée la semaine précédente, qui pourrait conduire à la libération du principal opposant Ousmane Sonko, condamné pour atteinte à la sûreté de l’Etat, ainsi que de son adjoint, Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle.