La RATP teste la semaine de quatre jours pour améliorer la qualité de vie au travail
2 minutesLa RATP teste la semaine de quatre jours
La RATP a récemment mis en place une expérimentation de la semaine de quatre jours en collaboration avec trois syndicats. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie au travail et de réduire le taux de démissions parmi le personnel de la régie.
Expérimentation sur quatre lignes
Cette expérimentation a débuté le 18 janvier sur les lignes 5, 7 et 9 du métro ainsi que sur le RER B. Contrairement à une diminution du temps de travail, le dispositif prévoit une nouvelle organisation hebdomadaire pour les manageurs et les contrôleurs. Ces derniers travailleront désormais quatre jours par semaine avec trois jours de repos, moyennant une augmentation du temps de travail quotidien.
Engagement des agents et perspectives d’avenir
Actuellement, 170 agents se sont portés volontaires pour participer à cette phase pilote de 42 jours. Une fois celle-ci terminée, un bilan sera dressé pour déterminer si le dispositif sera étendu à plus de 5000 agents à terme. Les conducteurs ne sont pour l’instant pas concernés par cette expérimentation, qui vise à améliorer les conditions de travail au sein de la RATP.
Accord pour améliorer la fidélisation des salariés chez RATP
Un accord a été conclu entre la RATP et ses salariés, visant à améliorer la fidélisation et l’attractivité de l’entreprise, confrontée à des problèmes d’effectifs impactant l’offre de bus et de métro.
Mesures pour faciliter le logement et la garde d’enfants
Dans le cadre de cet accord, la RATP se fixe l’objectif d’augmenter sa capacité à loger plus de salariés, passant de 860 familles à 1200 familles. Cette mesure vise notamment à réduire le temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail, compte tenu du coût de l’immobilier en région parisienne. De plus, la société prévoit de doubler le nombre de places en crèche pour ses salariés, avec des horaires adaptés plus tôt le matin et plus tard le soir.
Investissements dans les équipements de travail
La RATP a également décidé d’investir dans 140 exosquelettes pour équiper douze de ses ateliers, afin d’assister les salariés occupant les postes les plus difficiles à la maintenance. Ces équipements visent à améliorer les conditions de travail des employés.
L’accord a été salué par le directeur des ressources humaines du groupe, Jean Agulhon, malgré le refus de la CGT-RATP, premier syndicat du groupe, de le signer. Ce syndicat a qualifié l’accord de compilation de textes réglementaires obligatoires, auxquels la direction ne peut pas se soustraire, avec des déclarations d’intentions supplémentaires.