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Situation critique à Gaza : l'appel urgent de l'OMS à un cessez-le-feu immédiat

Situation critique à Gaza : l'appel urgent de l'OMS à un cessez-le-feu immédiat

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Situation désastreuse dans la bande de Gaza

Le directeur général de l’OMS alerte sur la détérioration de la situation “sanitaire et humanitaire” à Gaza, après plus de quatre mois de guerre. Tedros Adhanom Ghebreyesus dénonce une situation inhumaine où l’accès à l’aide humanitaire est entravé et les civils sont pris pour cibles.

Appel urgent à un cessez-le-feu

Tedros Adhanom Ghebreyesus en appelle à un cessez-le-feu immédiat pour permettre la libération des otages, mettre fin aux bombardements et assurer un accès libre à l’aide humanitaire. Il souligne l’urgence de la situation et la nécessité de préserver la vie et la dignité des habitants de Gaza.

Gaza, une zone de mort

Le directeur général de l’OMS qualifie la bande de Gaza de “zone de mort”, déplorant la destruction du territoire, le nombre élevé de victimes et de blessés. Il met en lumière les difficultés rencontrées par le personnel de santé pour fournir des soins dans un environnement devenu extrêmement dangereux.

Situation alarmante dans la bande de Gaza

La malnutrition sévère atteint des niveaux critiques

Depuis le début de la guerre, les niveaux de malnutrition sévère dans la bande de Gaza ont connu une augmentation spectaculaire, passant de moins de 1 % à plus de 15 % dans certains endroits.

Tedros Adhanom Ghebreyesus appelle à un cessez-le-feu

Tedros Adhanom Ghebreyesus a lancé un appel urgent à un cessez-le-feu immédiat. Il a souligné que les otages doivent être libérés, que les bombardements doivent cesser et que l’accès à l’aide humanitaire doit être libre afin que l’humanité puisse prévaloir.

2,2 millions de personnes menacées de famine, selon l’ONU

Selon l’ONU, 2,2 millions de personnes, soit la grande majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza, qui est assiégée par Israël depuis le début de la guerre. La situation est particulièrement alarmante dans le nord de l’enclave, en proie au “chaos et à la violence”, selon le Programme alimentaire mondial, qui a suspendu la distribution de son aide dans cette région en raison des destructions et des combats qui rendent son acheminement quasiment impossible.