Crise politique au Sénégal : incertitudes et tensions autour de la reprise de l'élection présidentielle
2 minutesTensions politiques au Sénégal
Au Sénégal, après l’invalidation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, l’opposition est divisée sur la marche à suivre. Certains candidats appellent à la reprise du processus électoral là où il s’est arrêté le 3 février, tandis que d’autres exigent une remise à zéro du compteur.
Regroupement des candidats et incertitudes
Seize des vingt candidats retenus par le Conseil constitutionnel se sont regroupés au sein du Front des candidats du 25 février (FC25) pour demander que le vote ait lieu en mars en vue d’une passation de pouvoir le 2 avril. Les divergences persistent cependant quant à la date du scrutin.
Des réunions sont en cours à Dakar pour tenter de trouver une position commune, alors que la question de la participation des candidats aux consultations annoncées par la présidence divise. Pendant ce temps, des prisonniers en détention provisoire continuent d’être libérés.
Incertitudes et prise de contact des candidats
Les candidats sont confrontés à des incertitudes quant à la tenue du scrutin présidentiel au Sénégal. Pendant que des rencontres discrètes se déroulent au palais, le chef de l’Etat doit encore rencontrer les membres de son parti et de sa coalition, tout en étant en discussion avec les institutions. De leur côté, certains candidats commencent à établir des prises de contact pour préparer au mieux leur campagne électorale.
Incertitudes et tensions autour de la reprise du processus électoral au Sénégal
L’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Mame Boye Diao, affirme avoir été approché pour reprendre le processus électoral interrompu, mais reste intransigeant sur la passation de pouvoir prévue le 2 avril. De son côté, Aliou Mamadou Dia du Parti de l’unité et du rassemblement évoque des “contacts informels” pour une éventuelle discussion.
Tensions au sein de l’opposition et demande de reprise du processus électoral
Des tensions émergent au sein de l’opposition sénégalaise, notamment avec le Front démocratique pour une élection inclusive qui regroupe des candidats recalés par le Conseil constitutionnel. Ces derniers demandent la reprise du processus électoral depuis le début afin de pouvoir participer au scrutin. Des accusations de corruption au sein du Conseil constitutionnel ont également été soulevées par certaines figures politiques.
Appels au dialogue et incertitudes quant à la suite des événements
Certains acteurs politiques appellent à un dialogue national pour résoudre la crise actuelle, tandis que d’autres restent silencieux. L’incertitude plane sur la tenue de ce dialogue et sur la suite des événements concernant la reprise du processus électoral au Sénégal.