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Des peines allant jusqu'à onze ans de prison requises pour les complices des attentats de Trèbes et Carcassonne

Des peines allant jusqu'à onze ans de prison requises pour les complices des attentats de Trèbes et Carcassonne

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Peines requises jusqu’à onze ans de prison

Des peines allant jusqu’à onze ans de prison ont été requises à l’encontre des sept accusés jugés dans le procès des attentats de Trèbes et Carcassonne. La peine la plus lourde a été requise pour Marine Pequignot, la compagne de Radouane Lakdim, l’auteur des attaques en 2018.

Retour sur les événements tragiques de 2018

En mars 2018, Radouane Lakdim avait perpétré des attaques meurtrières à Carcassonne et Trèbes, tuant plusieurs personnes avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Le Parquet national antiterroriste a souligné le caractère radicalisé de l’assaillant et le décalage entre l’horreur des événements et les motivations des accusés, jugés principalement pour association de malfaiteurs terroriste.

Focus sur les peines requises

La peine la plus lourde, onze ans de réclusion criminelle, a été requise à l’encontre de Marine Pequignot, la compagne de l’assaillant. Les autres accusés, âgés de 24 à 35 ans, sont jugés pour des délits connexes. Le procès a mis en lumière les circonstances des attaques et le rôle de chacun des accusés dans les événements tragiques de Trèbes et Carcassonne en 2018.

Requête de peines pour les complices de Lakdim

Après deux ans de détention, la jeune fille comparaît libre et n’est plus radicalisée, selon les professionnels. Cependant, elle n’a jamais alerté des dangers que représentait Lakdim malgré sa connaissance de ses plans.

Profils des accusés et réquisitions de peines

La seconde avocate générale Aurélie Valente décrit la jeune fille comme une adhérente dangereuse à l’idéologie djihadiste, préparant même son propre départ en Syrie. Pour Samir Manaa, 28 ans, dix ans de réclusion criminelle ont été requis pour son implication dans l’achat du poignard de chasse utilisé pour blesser Arnaud Beltrame.

Position du PNAT et requêtes de peines

Le PNAT ne retient pas la qualification terroriste pour certains accusés, malgré les demandes des juges d’instruction. Les peines requises vont de un an de prison à huit ans de prison, bien éloignées de la réclusion criminelle à perpétuité. Les accusés doivent être jugés pour leurs actions, et non pour l’absence de Radouane Lakdim.