Photo non contractuelle
Le combat de Julian Assange : l'ultime recours pour éviter l'extradition

Le combat de Julian Assange : l'ultime recours pour éviter l'extradition

 2 minutes

Julian Assange face à un ultime recours

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, âgé de 52 ans, se retrouve une fois de plus face à la possibilité d’être extradé vers les Etats-Unis. Accusé d’avoir publié plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan, Assange attend désormais la décision de la justice britannique.

Une situation complexe pour Julian Assange

Incarcéré au Royaume-Uni, Julian Assange voit son ultime recours pour éviter l’extradition se jouer dans les prochains jours. Sa femme, Stella Assange, craint qu’une extradition vers les Etats-Unis ne soit fatale pour son mari, risquant jusqu’à cent soixante-quinze ans de prison. Malgré des précédents rebondissements, la décision de la justice britannique sera déterminante pour l’avenir de Julian Assange.

Un destin incertain pour le fondateur de WikiLeaks

Suite à l’arrestation de Julian Assange en 2019 et à sa détention à la prison de haute sécurité de Belmarsh, la justice britannique avait initialement refusé son extradition en invoquant des risques de suicide. Cependant, alors que les audiences se poursuivent, l’avenir du fondateur de WikiLeaks reste incertain. Entre espoir et crainte, Julian Assange continue de lutter pour éviter une extradition vers les Etats-Unis.

La Haute Cour de justice de Londres infirme la décision d’extradition de Julian Assange

En juin 2023, la Haute Cour de justice de Londres a infirmé la décision d’extradition de Julian Assange, précédemment demandée par les Etats-Unis. Cette décision fait suite à la demande de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture, Alice Jill Edwards, qui avait exprimé des inquiétudes quant à la santé mentale de M. Assange.

Des soutiens internationaux pour Julian Assange

Suite à cette décision, Julian Assange a reçu de nombreux soutiens internationaux, notamment en provenance d’Australie, son pays d’origine. Le premier ministre australien, Anthony Albanese, ainsi que le Parlement australien, ont pris position en faveur du fondateur de WikiLeaks. Ils ont appelé les Etats-Unis à mettre un terme aux poursuites contre lui, dénonçant des motivations politiques derrière ces accusations.

Anthony Albanese interpelle le Royaume-Uni et les Etats-Unis

Anthony Albanese a déclaré au Parlement australien que l’affaire Assange ne pouvait pas durer indéfiniment. Il a affirmé avoir discuté du cas de M. Assange “au plus haut niveau” avec les autorités du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Les Australiens de tous bords politiques se sont unis pour exprimer leur opposition aux poursuites contre Julian Assange, soulignant l’importance de mettre un terme à cette affaire.