La colère des agriculteurs en Pologne et en Grèce : blocages de frontières et mobilisations pour des aides financières
2 minutesColère des agriculteurs en Pologne
La vague de protestations des agriculteurs européens ne faiblit pas. En Pologne, des agriculteurs ont bloqué une centaine de routes et de points de passage frontaliers avec l’Ukraine pour dénoncer les importations agroalimentaires ukrainiennes jugées “incontrôlées”.
Concurrence déloyale selon les agriculteurs
Suite à l’invasion de la Russie en Ukraine en février 2022, l’Union européenne avait favorisé l’importation de produits ukrainiens, ce qui a été perçu comme une “concurrence déloyale” par les agriculteurs européens. La Commission européenne a proposé des mesures pour limiter les volumes des produits les plus sensibles.
Réaction du président ukrainien
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé son inquiétude quant au blocus de la frontière polonaise par des camionneurs et des agriculteurs polonais, dénonçant une “érosion de la solidarité” envers son pays.
Mobilisation des agriculteurs en Grèce pour réclamer des aides financières
La mobilisation des agriculteurs se poursuit en Grèce, avec des centaines d’entre eux convergent vers Athènes pour réclamer une hausse des aides financières au secteur.
Des revendications claires
Les agriculteurs demandent une accélération des indemnisations suite aux feux et inondations dévastatrices de l’année dernière, ainsi qu’un contrôle des importations, une réduction des taxes sur les carburants, de meilleurs prix pour leurs produits et un assouplissement des réglementations environnementales de l’Union européenne.
Réponse du gouvernement
Le gouvernement grec a promis une aide supplémentaire allant de 5 000 à 10 000 euros cette année, ainsi que des mesures comme la réduction des factures d’énergie des agriculteurs et une baisse de la TVA sur certains produits. Cependant, la Fédération des agriculteurs se dit insatisfaite des mesures annoncées et le premier ministre appelle à limiter les perturbations, affirmant qu’il n’y a rien de plus à donner aux agriculteurs.