Annonce choc : les salariés devront contribuer au CPF dès 2024
2 minutesAnnonce d’une participation forfaitaire au CPF dès 2024
Le gouvernement français a récemment annoncé la mise en place d’une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation (CPF) dès 2024. Cette mesure vise à générer des économies et à assurer la pérennité du CPF dans un contexte difficile pour les finances publiques.
Une mesure controversée
Créé en 2014 et réformé en novembre 2019, le CPF permet aux salariés de bénéficier de formations professionnelles en utilisant un système de crédit en euros via une plate-forme en ligne. Le gouvernement avait déjà tenté d’introduire une participation financière des salariés en formation en déposant un amendement dans le projet de loi de finances pour 2023. Cependant, cette initiative avait suscité des tensions au sein du camp présidentiel et n’avait pas été suivie d’un décret précisant les modalités.
Prochaine étape : le décret en avril
La participation forfaitaire au CPF devrait être mise en place dès cette année, permettant ainsi de réaliser des économies importantes. Un décret est prévu pour le mois d’avril afin de préciser les modalités de cette nouvelle mesure. Le gouvernement affirme que cette initiative est nécessaire et juste pour garantir la viabilité du CPF à l’avenir.
Annonce d’économies dans les finances publiques française
Lundi, une annonce majeure a été faite par M Cazenave dans le cadre des 10 milliards d’euros d’économies sur les finances publiques en France.
Révision à la baisse des prévisions de croissance
Suite à une interview sur TF1 dimanche soir, le ministre de l’économie a annoncé une révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2024, passant de 1,4 à 1 %. Cela implique un « effort immédiat de 10 milliards d’euros d’économies ».
Détails des mesures d’économies annoncées
Mr Le Maire a précisé que la réduction des dépenses se fera notamment sur les dépenses de fonctionnement de tous les ministères et sur les politiques publiques. Il est aussi prévu de récupérer des fonds en diminuant l’aide publique au développement et en réduisant le montant alloué à MaPrimeRénov’. Une troisième source d’économies proviendra des opérateurs de l’État, qui contribueront à hauteur de quelques dizaines de millions d’euros pour une économie collective d’un milliard d’euros.