Fusillade tragique en Nouvelle-Calédonie : deux morts, quatre blessés et sept personnes en garde à vue
2 minutesFusillade meurtrière en Nouvelle-Calédonie
Une fusillade survenue dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 février a coûté la vie à deux personnes et en a blessé quatre autres, dans une tribu de la commune de Yaté, dans le sud de l’île principale de la Nouvelle-Calédonie.
Enquête en cours, sept personnes en garde à vue
L’incident s’est déroulé lors d’une fête locale et a été attribué à un conflit clanique persistant depuis décembre 2022. Deux hommes de 48 et 57 ans ont été mortellement touchés au thorax, tandis que quatre autres ont été blessés, certains par arme blanche. Des cocktails Molotov ont également été utilisés lors de la fusillade.
Une enquête pour homicide volontaire et violences en réunion a été ouverte, et sept personnes ont été placées en garde à vue dimanche. Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie a instauré un couvre-feu de 18 heures à 6 heures du matin jusqu’au 22 février dans la commune de Yaté, qui compte 1 600 habitants.
Les autorités tentent de rétablir l’ordre
Les autorités locales travaillent activement pour résoudre ce conflit et garantir la sécurité des habitants de la commune touchée par cette tragédie. L’importance de préserver la paix et l’ordre public est soulignée, afin d’éviter de nouveaux incidents de cette nature dans la région.
Un important dispositif de sécurité déployé à Yaté
La vente de boissons alcoolisées et le transport d’armes sont interdits jusqu’au 3 mars, a annoncé Louis Le Franc, prévoyant également un important dispositif de gendarmerie sur place.
Clôture des écoles et internats à Yaté
La mairie de Yaté a pris la décision de fermer les écoles et les internats lundi en raison du conflit qui a débuté fin 2022. Plusieurs médiations ont été tentées pour apaiser les tensions, mais sans succès jusqu’à présent, selon M Dupas.
Appel à l’apaisement de la part du président Louis Mapou
Louis Mapou, président du gouvernement calédonien et originaire de Yaté, a rencontré les protagonistes à plusieurs reprises depuis le 1er février. Il condamne fermement les actes de violences survenus et appelle à l’apaisement, à la responsabilité des chefs de clan, des autorités coutumières et de tous ceux qui peuvent contribuer à un retour au calme.