Nicole Belloubet défend une éducation individualisée et le recrutement de nouveaux enseignants
2 minutesNicole Belloubet défend la mise en place de groupes de niveau au collège
Nicole Belloubet, ministre de l’éducation nationale, s’est exprimée sur BFM-TV dimanche 18 février, concernant la mise en place de groupes de niveau au collège. Cette mesure, initiée par son prédécesseur Gabriel Attal, aujourd’hui premier ministre, vise à séparer les élèves de 6e et 5e en sous-groupes en fonction de leur niveau scolaire en français et en mathématiques.
Vers une prise en charge individualisée des élèves
Nicole Belloubet a souligné son souhait que les élèves bénéficient d’une prise en charge individualisée selon leur niveau de compétences. Elle évoque la possibilité pour chaque classe de travailler en groupes, sans confirmer explicitement l’application de la mesure telle que présentée par Gabriel Attal pour la rentrée 2024. La ministre affirme sa volonté d’éviter tout système de tri social dans les collèges.
Une attention particulière aux compétences des élèves
Nicole Belloubet insiste sur le fait que les équipes pédagogiques pourront suivre l’évolution des élèves tout au long de l’année scolaire. Elle souligne qu’un élève en difficulté sur une compétence donnée peut être performant sur une autre, et qu’il ne doit pas être catégorisé en fonction de ses difficultés. La ministre met ainsi en avant la nécessité d’une approche individualisée et attentive aux besoins de chaque élève.
La Ministre de l’Éducation confirme le recrutement de nouveaux enseignants
La ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, a confirmé le travail en cours pour le recrutement de nouveaux enseignants, reconnaissant que certains seront des contractuels. Cependant, elle refuse de confirmer l’objectif de 2 000 enseignants supplémentaires pour la rentrée prochaine, tel qu’évoqué par Gabriel Attal.
Expérimentation de l’uniforme à l’école : 87 établissements candidats
Nicole Belloubet a également abordé la question de l’expérimentation en cours sur le port de l’uniforme à l’école. Elle a annoncé que 87 établissements se sont portés candidats pour participer à cette initiative, avec l’accord de leur collectivité territoriale de tutelle. La ministre insiste sur le caractère volontaire de cette expérimentation et sur l’importance de l’évaluation qui sera menée par des équipes indépendantes, dont des universitaires spécialistes des questions d’éducation.
Prolongation de la période d’expérimentation de l’uniforme
Initialement fixée au 15 février, la date butoir pour les collectivités locales souhaitant participer à l’expérimentation de l’uniforme a été prolongée jusqu’en juin. Les projets d’expérimentation doivent être discutés au sein des conseils d’école ou conseils d’administration. Il est stipulé que les établissements peuvent commencer l’expérimentation avant la rentrée prochaine, s’ils le souhaitent.