Une inquiétante découverte : des millions de particules de plastique dans les bouteilles d'eau
3 minutesUne présence inquiétante de particules de plastique dans les bouteilles d’eau
Une récente étude publiée dans la revue scientifique PNAS révèle une présence beaucoup plus importante de particules de plastique dans l’eau des bouteilles en plastique que les estimations précédentes. Les chercheurs, en utilisant une nouvelle technique basée sur des lasers, ont comptabilisé en moyenne 240 000 fragments de plastique détectables par litre d’eau. Trois marques d’eau ont été testées, mais leurs noms n’ont pas été divulgués. Selon Beizhan Yan, coauteur de l’étude, il est probable que toutes les eaux en bouteille contiennent des nanoplastiques, rendant ainsi leurs résultats représentatifs.
Les nanoplastiques et leurs conséquences sur la santé
Ces nanoplastiques, dont la taille est inférieure à un micromètre, suscitent de plus en plus d’inquiétudes. Ils peuvent être retrouvés partout dans le monde et ont la capacité de pénétrer le système sanguin, y compris les organes tels que le cerveau et le cœur. Cette découverte laisse ainsi planer un doute sur les conséquences pour la santé humaine.
Une technique novatrice pour des résultats alarmants
L’étude menée par les scientifiques de la revue PNAS s’appuie sur une technique innovante utilisant des lasers pour détecter les particules de plastique. Les résultats obtenus révèlent une présence beaucoup plus importante de nanoplastiques que ce qui était estimé auparavant. Cette avancée scientifique soulève ainsi des interrogations quant à l’impact sur la santé des consommateurs d’eau en bouteille plastique.
Des millions de particules de plastique dans l’eau en bouteille
Une nouvelle étude a révélé que chaque litre d’eau en bouteille contenait entre 110 000 et 370 000 particules de plastique. Plus préoccupant encore, 90 % de ces particules étaient des nanoplastiques, dont les conséquences sur la santé sont encore méconnues. Les types de plastique les plus couramment retrouvés étaient le nylon et le polytéréphtalate d’éthylène (PET), provenant probablement de filtres en plastique utilisés lors de la purification de l’eau.
Une menace pour la santé humaine ?
Ces résultats soulèvent de sérieuses inquiétudes quant aux conséquences potentielles pour la santé. Beizhan Yan, chercheur impliqué dans l’étude, suggère qu’il est raisonnable de prendre en considération des alternatives, comme l’eau du robinet, pour éviter l’exposition aux nanoplastiques. Cependant, il souligne que la déshydratation pourrait représenter un risque plus important que les conséquences de l’exposition aux particules de plastique.
Des recherches limitées mais inquiétantes
Les recherches sur les effets des nanoplastiques sur les écosystèmes et la santé humaine sont encore limitées, mais les études existantes ont déjà mis en évidence des effets néfastes, notamment sur le système reproductif. Les chercheurs espèrent, à l’avenir, pouvoir analyser l’eau du robinet, qui contient également des microplastiques, mais a priori en moindre quantité, afin d’évaluer le niveau de contamination et ses potentielles conséquences pour la santé.