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Enquête ouverte sur des messages haineux et la divulgation des identités des suspects dans l'affaire de la mort tragique d'un adolescent
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Enquête ouverte sur des messages haineux et la divulgation des identités des suspects dans l'affaire de la mort tragique d'un adolescent

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Enquête ouverte sur des messages haineux et la diffusion des identités des suspects

Une enquête a été ouverte par le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) suite à la diffusion sur Internet de messages haineux et de données personnelles liées à la mort de Thomas à Crépol (Drôme), a annoncé le parquet de Paris le mercredi 6 décembre. Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine et la direction zonale de police judiciaire sud-est.

Des propos potentiellement dangereux et une incitation à la violence

L’enquête vise des propos publics et diffusés en ligne qui pourraient constituer du doxxing (divulgation de données personnelles avec mise en danger) ainsi que des propos qui pourraient être qualifiés de menaces de mort, de provocation directe à commettre une atteinte à la vie et de provocation à la haine. Le parquet de Paris a confirmé que ces propos étaient liés à la mort tragique de Thomas, un lycéen de 16 ans poignardé lors d’une altercation lors d’un bal à Crépol le 18 novembre.

La réaction des militants d’ultradroite

À la suite de la mort de Thomas, des militants d’ultradroite se sont emparés de l’affaire, appelant à des rassemblements à Lyon et à une expédition punitive à Romans-sur-Isère (Drôme). Les autorités sont désormais confrontées à la diffusion de messages haineux en ligne et à la divulgation des identités des suspects. L’enquête a pour objectif de retrouver les auteurs de ces propos et de faire toute la lumière sur cette affaire tragique.

Ouverture d’une enquête sur la publication des identités des suspects dans l’affaire de la mort de l’adolescent

Selon plusieurs médias, des militants auraient publié les identités des suspects mis en cause dans la mort de l’adolescent sur des réseaux sociaux. Ces actes ont poussé le Parquet National de Lutte contre la Haine (PNLH) à ouvrir une enquête suite à des signalements reçus via la plate-forme Pharos, ainsi que des plaintes transmises par le parquet de Valence.

Les investigations confiées à l’OCLCH et la direction zonale de police judiciaire

L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), ainsi qu’à la direction zonale de police judiciaire sud-est. Les autorités cherchent à identifier les responsables de la publication des identités des suspects, considérée comme une violation de la confidentialité de l’enquête en cours.

Dissolution d’un groupuscule d’ultradroite impliqué dans les violences liées à l’affaire

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la dissolution d’un groupuscule d’ultradroite, la Division Martel, qui serait impliqué dans les actions violentes qui ont suivi la mort de l’adolescent. Cette décision vise à mettre un terme aux agissements de ce groupuscule et à prévenir d’éventuels actes de violence supplémentaires. Les autorités restent mobilisées pour assurer la sécurité publique et l’avancement de l’enquête dans cette affaire tragique.