Imran Khan, l'ancien chef du gouvernement pakistanais, inculpé pour divulgation de documents classifiés : un énième revers pour le politique controversé
2 minutesImran Khan, ex-premier ministre pakistanais, inculpé pour « divulgation de documents classifiés »
Lundi 23 octobre, le procureur Shah Khawar de l’Agence fédérale d’investigations a annoncé l’inculpation de l’ex-chef du gouvernement pakistanais Imran Khan. Celui-ci est détenu depuis le mois d’août, suite à sa condamnation à trois ans de prison pour corruption.
Une inculpation pour « divulgation de documents classifiés »
Imran Khan, ancien premier ministre pakistanais, a été inculpé lundi dernier pour « divulgation de documents classifiés ». C’est le procureur Shah Khawar, de l’Agence fédérale d’investigations, qui a annoncé cette inculpation. Ils se sont tous deux exprimés devant la prison d’Adiala, située dans le district de Rawalpindi, au sud de la capitale Islamabad, où M. Khan est actuellement détenu.
Un contexte d’incarcération pour corruption
Il convient de rappeler qu’Imran Khan est en détention depuis le mois d’août, à la suite de sa condamnation pour corruption. Il a écopé d’une peine de trois ans de prison. Cette nouvelle inculpation pour « divulgation de documents classifiés » s’ajoute donc à son dossier judiciaire déjà chargé. Imran Khan a été chef du gouvernement pakistanais pendant une période tumultueuse marquée par de nombreuses accusations de corruption.
L’ancien chef du gouvernement pakistanais condamné pour corruption
L’ancien chef du gouvernement pakistanais, devenu une figure de l’opposition, a été condamné à trois ans de prison pour corruption. La cour d’Islamabad l’a reconnu coupable d’avoir délibérément et intentionnellement dissimulé les bénéfices qu’il a tirés du Trésor public. Cette décision fait écho à une affaire appelée “Toshakhana” sur laquelle la commission électorale enquêtait depuis octobre 2022.
Des cadeaux sous-évalués et revendus à prix fort
L’homme politique, également célèbre pour sa carrière de champion de cricket, est soupçonné d’avoir racheté des cadeaux reçus pendant son mandat au pouvoir. Il aurait sciemment sous-estimé leur valeur avant de les revendre à un prix élevé, réalisant ainsi un profit non déclaré. Cette pratique discutable a suscité des interrogations et conduit à son jugement, en révélant une possible corruption.
Une condamnation qui renforce son statut d’opposant
La condamnation de l’ancien chef du gouvernement pakistanais ne fait que renforcer son statut d’opposant. Elle donne du crédit à ses détracteurs qui l’accusent de corruption et affaiblit sa position politique. Alors qu’il lutte pour retrouver l’influence politique qu’il a autrefois exercée, cette condamnation rendra probablement cette entreprise encore plus difficile. Les conséquences de cette affaire sur la scène politique du Pakistan restent à prévoir, mais il est indéniable que cela aura un impact significatif.