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Fausse alerte à la bombe à Versailles : Un homme condamné à huit mois de prison avec sursis !
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Fausse alerte à la bombe à Versailles : Un homme condamné à huit mois de prison avec sursis !

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Un homme condamné à huit mois de prison avec sursis suite à une alerte à la bombe à Versailles

Un homme de 37 ans a été condamné à huit mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir provoqué l’évacuation du château de Versailles en lançant une fausse alerte à la bombe. Le prévenu, schizophrène à tendances paranoïaques, a reconnu avoir passé un appel téléphonique dans lequel il a déclaré à un opérateur : “Le trône de Louis XIV va sauter. A plus. Faites évacuer”.

Une série de fausses alertes au château de Versailles

Depuis l’attentat d’Arras le 13 octobre, les alertes à la bombe se sont multipliées en France, touchant de nombreux aéroports et lieux publics. Le château de Versailles a été particulièrement visé, avec sept fausses alertes et autant d’évacuations en seulement neuf jours. L’avocat du château, Me Cyrille Mayoux, a indiqué qu’il était difficile d’évaluer précisément le préjudice causé par ces évacuations, mais il estime qu’il se situe entre 100 000 et 150 000 euros. Il a demandé un renvoi sur le plan civil afin de pouvoir évaluer les dommages.

Les excuses du prévenu

Lors de l’audience de comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles, l’homme a marmonné qu’il était désolé et navré pour les personnes évacuées ainsi que pour le château. Il a également précisé qu’il était suivi pour schizophrénie. Il avait été arrêté le lendemain de sa fausse alerte.

Evacuation du château suite à une alerte

Le château a été évacué après qu’une alerte ait été déclenchée alors que près de 11 000 visiteurs se trouvaient sur les lieux. Cette évacuation rapide a été mise en place afin d’assurer la sécurité de tous.

Le prévenu jugé irresponsable en raison de sa maladie mentale

Suite à cet incident, une expertise psychiatrique a été réalisée sur le prévenu. Les conclusions de cette expertise ont révélé que l’accusé souffrait de schizophrénie avec des tendances paranoïaques. Il a affirmé n’avoir pas pris son traitement ce jour-là, ce qui a été un facteur contribuant à l’incident.

L’avocate du prévenu, Me Mandine Blondin, a souligné devant les journalistes que son client était fragile et malade. Elle a également fait valoir qu’il n’avait pas pris en compte les enjeux médiatiques et politiques liés à l’incident, tels que la situation à Arras et le conflit israélo-palestinien.

Le prévenu condamné avec sursis et obligations

Le prévenu a été jugé irresponsable et a bénéficié d’une condamnation avec sursis. Cependant, cette condamnation est assortie d’une obligation de suivre des soins psychiatriques et de compenser les dommages causés à l’établissement.

L’avocate a déclaré que son client était soulagé de cette décision. Le prévenu a exprimé son intention de commencer à économiser de l’argent afin de pouvoir indemniser le château. Une audience ultérieure est prévue pour décider du montant des dommages-intérêts, fixée au 26 février 2024.

Il convient de noter que les autres alertes concernant le château ont été signalées sur un site gouvernemental. Cependant, leur traçabilité s’avère plus difficile.