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Une défaite amère pour l'Angleterre qui impressionne malgré tout en demi-finale de la Coupe du monde de rugby
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Une défaite amère pour l'Angleterre qui impressionne malgré tout en demi-finale de la Coupe du monde de rugby

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L’Angleterre impressionne malgré sa défaite

Les médias sud-africains reconnaissent la splendide performance de l’Angleterre lors de la demi-finale de la Coupe du monde de rugby, jouée samedi 21 octobre au Stade de France. Malgré une défaite d’un seul point (16-15), le XV de la Rose a su impressionner.

L’Afrique du Sud revient de loin

Les Springboks, quant à eux, reviennent de loin selon le site sud-africain News24. Ils ont réussi à porter un coup dur aux espoirs de l’Angleterre lors d’un match intense. Les joueurs dirigés par Jacques Nienaber et Rassie Erasmus ont ainsi obtenu leur place en finale du Mondial.

L’Angleterre séduit malgré tout

Malgré la défaite, l’Angleterre a été acclamée pour sa performance. Elle a dominé physiquement l’Afrique du Sud, s’est imposée dans les regroupements et a maîtrisé parfaitement le jeu au pied, selon le média sud-africain News24. Le quotidien The Guardian va même jusqu’à affirmer que l’Angleterre a joué le match de sa vie, malgré un parcours brouillon jusque-là. Malheureusement, l’Afrique du Sud a finalement remporté la victoire.

La demi-finale s’est déroulée dans un Stade de France pluvieux. Durant la quasi-totalité du match, il semblait que la soirée allait être défavorable pour les Springboks, rapporte le Daily Maverick. L’Angleterre a multiplié les coups de pieds hauts et l’Afrique du Sud n’a pas su réagir de manière solide. Les faiblesses de certains joueurs sud-africains ont été mises en avant, comme le troisième-ligne capitaine Siya Kolisi et le talonneur Bongi Mbonambi.

Malgré cela, l’ardent jeu montré par les Springboks lors du quart de finale contre la France semblait avoir disparu, remarque News24. La brillante performance qui leur avait permis de remporter la finale du Mondial japonais en 2019 contre l’Angleterre semblait bien loin.

L’Angleterre échoue d’un souffle face à l’Afrique du Sud en demi-finale de la Coupe du monde de rugby

Samedi dernier, lors de la demi-finale de la Coupe du monde de rugby opposant l’Angleterre à l’Afrique du Sud, le plan de jeu de l’Angleterre semblait clair et stratégique, tandis que l’Afrique du Sud semblait manquer d’enthousiasme et n’exploitait que timidement ses astuces, espérant trouver quelque chose qui fonctionne, selon The Guardian.

Lorsque Owen Farrell, le capitaine inspirant de l’Angleterre, a réussi un drop à la 53ᵉ minute, le célèbre chant des supporters anglais, le Swing Low, Sweet Chariot, a résonné parmi les 78 098 spectateurs présents au Stade de France, raconte News24. À ce moment-là, les Anglais menaient de neuf points, 15 à 6, et pensaient avoir une nouvelle chance de remporter la Coupe du monde, vingt ans après leur premier sacre, ajoute le média sud-africain.

Cependant, selon The Daily Telegraph, ils ont finalement échoué de peu. Les Boks ont bénéficié de l’entrée de leurs remplaçants, notamment celle du pilier gauche Ox Nché, ce qui leur a permis de reprendre l’avantage en mêlée. Ils ont ainsi obtenu deux pénalités décisives en leur faveur, leur permettant d’inscrire dix points et de renverser la situation contre l’Angleterre.

La première pénalité a abouti à l’essai du deuxième-ligne remplaçant RG Snyman, consécutif à un maul en sortie de touche, décrit le Telegraph. À deux minutes de la fin, l’artilleur en chef Handré Pollard a réussi une pénalité de près de 50 mètres, scellant ainsi la partie et laissant les Anglais dévastés par le dénouement cruel de la rencontre.

Le Daily Maverick reconnaît que cette victoire des Springboks correspond à la définition du “gagner moche”, mais à la perfection. Pour le Telegraph, au moins, cette performance a insufflé à l’équipe anglaise une crédibilité indispensable et a donné aux supporters une raison de croire que cette équipe se dirige enfin dans la bonne direction sous la houlette de Steve Borthwick, le sélectionneur de l’Angleterre.

Dans la rédaction du quotidien sud-africain The Citizen, le journaliste Jacques van der Westhuyzen fait remarquer que l’équipe qui remportera la finale de la Coupe du monde, le 28 octobre, sera la première à soulever le trophée Webb Ellis pour la quatrième fois.

Les Springboks et les All Blacks, qui ont tous deux remporté trois titres mondiaux, se sont déjà affrontés en demi-finale de la compétition en 1995, à Johannesburg, sous les yeux de Nelson Mandela, et c’est l’Afrique du Sud qui l’avait emporté 15-12 après prolongations, se remémore le journal. En 2023, les All Blacks ont battu les Springboks 35-20 à Auckland, mais ces derniers ont pris une revanche éclatante contre leurs plus grands rivaux en les battant 35-7 à Londres le 25 août, conclut The Citizen, plein d’espoir pour l’avenir.