Débuts historiques pour le XV de France féminin dans le WXV face à la Nouvelle-Zélande
3 minutesLe XV de France féminin se mesure à la Nouvelle-Zélande pour ses débuts dans le WXV
Ce samedi, l’équipe de France féminine fera ses débuts dans le WXV en affrontant les redoutables Black Ferns. Cette nouvelle compétition permettra aux Bleues de se confronter aux meilleures équipes de la planète, à deux ans de la Coupe du monde.
Une nouvelle étape pour reconstruire après des défaites douloureuses
Après la défaite en quarts de finale de la Coupe du monde face à l’Afrique du Sud en 2017, les Bleues continuent de se reconstruire. Malgré une rechute lors du dernier Tournoi des six nations, elles ont montré des signes de progrès en marquant cinq essais contre l’Angleterre. Toutefois, le titre leur a encore échappé, ce qui a généré de la frustration.
Les Bleues prêtes à écrire une nouvelle histoire dans le WXV
Pour oublier les défaites passées, les Bleues entament une nouvelle aventure dans le WXV, un tournoi regroupant 18 équipes réparties en trois groupes. Les Françaises se retrouvent dans le premier groupe, avec l’Angleterre, le Pays de Galles, la Nouvelle-Zélande, le Canada et l’Australie. La compétition débutera face aux redoutables Black Ferns. Le brassard de capitaine sera porté par Manae Feleu, âgée de seulement 23 ans et comptant neuf sélections.
Gaëlle Mignot remplace Audrey Forlani en tant que capitaine de l’équipe de France de rugby féminin
Gaëlle Mignot a été choisie pour remplacer Audrey Forlani au poste de capitaine de l’équipe de France de rugby féminin. Cette décision a été prise après le Tournoi des six nations. Selon Gaëlle Mignot, Audrey Forlani était consciente que des choix sportifs étaient en train d’être faits concernant le capitanat. Elle ajoute qu’elle ne compte pas changer sa façon d’être et ce qu’elle a toujours été en tant que leader.
Manae Feleu, reconnue pour ses performances de haut niveau
Manae Feleu, malgré son jeune âge, est une joueuse de Grenoble habituée à porter le brassard en club et à exceller sur le terrain. Avec ses capacités athlétiques, elle est polyvalente et complète dans son jeu. Elodie Poublan, ancienne centre des Bleues, insiste sur le fait qu’elle peut pratiquement tout faire, du saut en touche au plaquage.
Une équipe en construction avec de jeunes joueuses prometteuses
L’équipe de France féminine devra faire face à un manque d’expérience, notamment au niveau de sa première ligne. En effet, la pilier Ambre Mwayembe et la talonneuse Elisa Riffonneau, âgées de 19 ans seulement, ainsi que la demi d’ouverture Lina Queyroi (22 ans) et l’arrière Morgane Bourgeois (20 ans) auront la lourde tâche de jouer contre des adversaires aguerris. Néanmoins, la troisième-ligne Axelle Berthoumieu, avec ses 12 sélections, apporte son soutien bienveillant aux jeunes joueuses et assure une forme de stabilité au sein de l’équipe.
L’objectif de cette nouvelle équipe de France est de se préparer pour la prochaine Coupe du monde en Angleterre en août et septembre 2025. Gaëlle Mignot souligne l’importance de mettre en place des bases solides, tout en gardant un esprit compétitif pour remporter les matchs à venir. Elodie Poublan, ancienne internationale, estime que cette compétition sera une occasion de mesurer le niveau de l’équipe de France par rapport aux autres nations. En espérant que cette fois-ci, les Bleues connaîtront une histoire d’amour achevée avec les compétitions internationales.