La Coupe du monde de rugby gâchée comme jamais par un tirage au sort prématuré selon les médias étrangers
3 minutesLa Coupe du monde de rugby “gâchée comme jamais” par un tirage au sort effectué “des années trop tôt”, selon les médias étrangers
Les Argentins auraient-ils pu se qualifier pour la demi-finale de la Coupe du monde de rugby sans un tirage au sort organisé prématurément ? C’est ce que souligne la presse internationale dans ses comptes rendus de la première demi-finale entre la Nouvelle-Zélande et l’Argentine.
Une domination outrageuse des All Blacks
Dès le début du match, les Argentins n’ont fait illusion que pendant les cinq premières minutes. Avec sept essais inscrits contre seulement deux pénalités pour les Argentins, la Nouvelle-Zélande a dominé outrageusement la partie. Les médias étrangers n’hésitent pas à parler de “raclée” et signalent qu’il s’agit de la deuxième plus lourde défaite en demi-finale de Coupe du monde, après celle infligée par les Blacks au Pays de Galles en 1987 (49 à 6).
Les fondamentaux manquants chez les Pumas
Malgré les efforts pour sauver l’honneur en fin de match, les Argentins n’ont pas réussi à marquer d’essai. Cela soulève la question des fondamentaux qui n’ont pas fonctionné chez les Pumas. Pour les journalistes, lorsque les bases ne sont pas solides, il est difficile pour le cœur de mener à bien le travail. Cette défaillance est illustrée par le dernier ballon du match, où Nicolas Sanchez n’a même pas réussi à botter le ballon hors du terrain lors d’une pénalité accordée aux Argentins.
Face à 77 653 spectateurs, les All Blacks ont donc dominé sans laisser aucune place au miracle, conclut la presse étrangère.
Les Pumas : une qualification inattendue grâce à un tirage au sort polémique
Le tirage au sort des poules de la Coupe du monde de rugby, effectué plusieurs années à l’avance, a indéniablement influencé le parcours des Pumas. En effet, sans cette décision controversée des organisateurs, l’Argentine ne se serait probablement pas retrouvée à ce stade de la compétition, souligne Liam Napier du New Zealand Herald. Si les Pumas se sont qualifiés, c’est au détriment de l’Irlande et de la France, des équipes considérées comme favorites et qui ont été éliminées prématurément. Cette programmation ratée remet en question la crédibilité de la Coupe du monde et a été une nouvelle fois mise en évidence lors du match au Stade de France.
L’absence de fête pour les Pumas
Malgré l’attente des supporters argentins, qui ont apporté leur enthousiasme dans les stades français tout au long du tournoi, la fête n’était pas au rendez-vous, déplore le journaliste de Clarin. Entre la immensité de Paris, le froid et la pluie, l’énergie communicative habituellement générée par les supporters avant les matches était absente. De plus, l’élimination de la France, pays hôte, en quarts de finale a également contribué à la perte de l’ambiance qui régnait jusqu’alors. On peut donc dire que “la fête est finie”, conclut Luciano Bottesti.
Les All Blacks : une équipe en passe d’écrire l’histoire
Au contraire des Pumas, les All Blacks ont su tirer parti de cette Coupe du monde de rugby. L’équipe néo-zélandaise accède ainsi à sa cinquième finale et reste en bonne voie pour décrocher un quatrième titre de champion du monde, souligne le site 1News. Contredisant ceux qui les avaient enterrés prématurément, les All Blacks créeraient ainsi l’histoire en devenant la première équipe à remporter un quatrième sacre. L’équipe, qui était en plein chaos il y a seulement 14 mois après une défaite à domicile contre l’Argentine, a réussi à se hisser en finale de la Coupe du monde. L’entraîneur, même critiqué par son employeur à cette époque, est désormais à 80 minutes d’écrire l’une des plus grandes histoires de rédemption du rugby.