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La Cour pénale internationale sous attaque : Une enquête ouverte sur la tentative de piratage visant à compromettre ses opérations
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La Cour pénale internationale sous attaque : Une enquête ouverte sur la tentative de piratage visant à compromettre ses opérations

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La Cour pénale internationale victime d’une tentative de piratage pour espionnage

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé vendredi 20 octobre qu’elle avait été victime d’une “cyberattaque sans précédent” en septembre, faisant maintenant l’objet d’une enquête pour tentative d’espionnage. Bien que le commanditaire de cette attaque ne soit pas spécifié, la CPI exprime ses inquiétudes grandissantes en matière de sécurité, notamment après les sanctions imposées par Moscou à plusieurs de ses magistrats en réponse à l’émission d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, et après la tentative presque réussie d’un espion russe d’infiltrer la juridiction.

Un acte ciblé ayant pour but de saper le mandat de la cour

Selon un communiqué de la CPI, les preuves disponibles jusqu’à présent indiquent une attaque ciblée et complexe visant à l’espionnage. La CPI déplore qu’il s’agisse d’une tentative sérieuse de saper son mandat. Toutefois, elle assure avoir déployé d’importants efforts pour faire face à cette intrusion. Initialement, la CPI avait qualifié cet événement de “incident de cybersécurité”.

Une infiltration ratée et des mesures de sécurité renforcées

En avril 2022, un ressortissant russe, sous plusieurs identités, a tenté d’infiltrer la CPI en se faisant passer pour un stagiaire. Cet incident met en lumière les vulnérabilités de la cour et soulève des inquiétudes quant à la sécurité de ses magistrats. Afin de prévenir de futurs incidents, la CPI annonce renforcer ses mesures de sécurité afin de garantir l’intégrité de ses opérations.

La CPI émet un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine

La Cour pénale internationale (CPI) enquête sur les accusations de crimes de guerre en Ukraine visant la Russie. En mars, la cour a émis un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, l’accusant notamment de « déportation illégale » de milliers d’enfants ukrainiens dans le cadre du conflit entre Moscou et Kiev. Cependant, ces accusations ont été rejetées par Moscou.

La Russie place plusieurs hauts magistrats de la CPI sur liste noire

En représailles à l’émission du mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, la Russie a placé plusieurs hauts magistrats de la CPI sur une liste russe de personnes faisant l’objet de sanctions. Cette situation soulève des tensions entre la Russie et la CPI.

La CPI identifie des campagnes de désinformation et d’espionnage

En plus de ces développements, la CPI a révélé avoir été victime de campagnes de désinformation à son encontre et contre ses responsables. L’institution a également identifié une opération d’espionnage visant ses activités. Pour l’heure, la cour n’est pas en mesure de confirmer les responsables de cette attaque, et les autorités policières néerlandaises mènent actuellement une enquête pénale à ce sujet. Cette situation compromet l’intégrité de la CPI et expose ses membres à des risques importants.