Le maire de Cannes dénonce la manipulation médiatique autour d'un incident : faut-il avoir peur ?

Les déclarations du maire de Cannes

Le maire de Cannes, David Lisnard, a vivement critiqué l’emballement médiatique et politique qui a suivi l’arrestation d’un homme menaçant un commerçant avec un couteau. Dans un message sur Facebook, M. Lisnard a insisté sur le fait qu’un attentat est possible mais que tout incident de ce genre ne doit pas être automatiquement qualifié de terrorisme.

Les détails de l’incident

Mercredi soir, un homme a déroulé un tapis de prière dans un garage de contrôles techniques et a agressé le responsable du lieu lorsqu’il lui a demandé de partir. Selon le procureur de la République de Grasse, l’homme a sorti un couteau de poche en criant “Allahou Akbar”. Finalement, le responsable s’est barricadé dans son bureau et a contacté la police. L’individu, qui semble être un sans domicile fixe, a été interpellé et placé en garde à vue pour “apologie du terrorisme et violences avec arme”.

Incident isolé ou menace réelle ?

Le maire de Cannes tient à rappeler que malgré le contexte sécuritaire actuel, tous les incidents impliquant un couteau ne sont pas des attaques terroristes. Il invite à ne pas céder à la panique et à garder une certaine mesure dans le traitement médiatique et politique de ces événements. Selon lui, il est essentiel de faire la distinction entre un acte isolé et une réelle menace terroriste afin de ne pas créer un sentiment de peur injustifié parmi la population.

Interpellation d’un individu dangereux à Cannes

Vers 20 h 30, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur “X” (ex-Twitter) l’interpellation d’un homme très dangereux à Cannes. Les policiers de la BAC ont empêché cet individu, armé d’un couteau, de commettre une agression. La publication du ministre a suscité de nombreux commentaires et partages sur les réseaux sociaux, et a été relayée par plusieurs médias.

Précisions sur les faits

Plus tard dans la soirée, le maire de Cannes, David Lisnard, a apporté des précisions sur les événements. Il a commenté la publication du ministre en expliquant avoir effectué diverses vérifications, notamment en se basant sur les images de la vidéo protection municipale (CPU). Selon ces informations, il s’est avéré qu’il s’agissait en réalité d’une altercation sans échange de coups.

La synagogue, un élément non confirmé

Dans un premier temps, une source policière avait indiqué que les faits s’étaient déroulés “devant” une synagogue. Cependant, le maire de Cannes a tenu à préciser qu’il s’agissait d’une extrapolation et que le lien entre l’incident et la synagogue n’était pas confirmé à ce stade. Il a partagé cette information dans une publication sur Facebook jeudi.