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Greta Thunberg, militante écologiste, mise en examen pour trouble à l'ordre public au Royaume-Uni
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Greta Thunberg, militante écologiste, mise en examen pour trouble à l'ordre public au Royaume-Uni

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Greta Thunberg mise en examen pour trouble à l’ordre public au Royaume-Uni

La militante écologiste Greta Thunberg a été mise en examen pour trouble à l’ordre public suite à une manifestation en marge d’une conférence de l’industrie pétrolière et gazière à Londres.

Greta Thunberg sera jugée le 15 novembre

La jeune suédoise de 20 ans a été arrêtée mardi par la police et a été libérée sous contrôle judiciaire. Elle devra comparaître devant un tribunal londonien le 15 novembre. Au total, 26 personnes sont poursuivies pour cette manifestation qui a mobilisé plusieurs centaines de protestataires.

Inculpée pour avoir bloqué une rue lors de la manifestation

Greta Thunberg est formellement mise en examen pour avoir refusé de se plier à l’injonction de la police de ne pas bloquer la rue où se déroulait la manifestation. Cet acte de protestation visait à dénoncer la tenue de l’Energy Intelligence Forum, qui réunit les dirigeants des grandes compagnies productrices d’hydrocarbures, dans un hôtel du quartier de Mayfair à Londres. Il convient de noter que la jeune militante est habituée à ce genre d’actions de blocage, ayant même été condamnée à une amende récemment pour un acte similaire à Malmö, en Suède.

Greta Thunberg critiquée pour ses propos lors d’une manifestation en Allemagne

La célèbre militante écologiste Greta Thunberg a de nouveau fait parler d’elle lors d’une manifestation contre le recours au charbon en Allemagne en janvier dernier. Suite à ses déclarations polémiques, elle avait été emmenée de force par des policiers hors du rassemblement.

Des politiciens critiqués pour leurs compromis avec les lobbyistes des combustibles fossiles

Avant son arrestation, Greta Thunberg avait vivement dénoncé les politiciens présents lors de la conférence, affirmant que derrière les portes closes, ils concluent des accords et des compromis avec les lobbyistes du secteur destructeur des combustibles fossiles. Ses paroles ont suscité de vives critiques et ont alimenté le débat sur l’implication des politiciens dans cette problématique environnementale.

Les nouvelles investissements dans les hydrocarbures jugés indispensables

Le patron de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, Amin Nasser, a quant à lui réaffirmé lors de la conférence que de nouveaux investissements dans les hydrocarbures étaient nécessaires pour contrer le déclin des champs pétrolifères vieillissants. Cette déclaration a été accueillie avec scepticisme par les manifestants présents, qui estiment que les solutions écologiques doivent être privilégiées pour lutter contre le réchauffement climatique.

De plus, les manifestants ont également critiqué le choix du président de la COP28, la conférence annuelle des Nations unies sur le climat prévue pour se dérouler à Dubaï, qui n’est autre que le patron de la compagnie pétrolière des Emirats arabes unis, Sultan al-Jaber. Ce choix a été perçu comme un manque d’indépendance de la part des Nations unies dans leur lutte contre le changement climatique.