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Libération tant attendue : La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah retrouve enfin la liberté après une détention en Iran

Libération tant attendue : La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah retrouve enfin la liberté après une détention en Iran

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La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah de retour en France après une détention en Iran

La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, détenue en Iran depuis 2019, est enfin rentrée en France. Elle était sortie de prison en février mais n’avait pas le droit de quitter le pays. Condamnée en 2020 pour atteinte à la sécurité nationale, elle a été libérée après plus de sept mois de détention.

Les commentaires de Fariba Adelkhah et de Sciences Po

Suite à son retour en France, Fariba Adelkhah s’est exprimée sur sa détention : “Désormais tout cela est derrière moi. Ce qui reste, ce sont tous ces gestes d’amitié et d’engagement, ces mobilisations de connus et d’inconnus. Et évidemment, ce que le comité de soutien a su faire au-delà de mon cas, et pendant plus de quatre ans, par fidélité au principe de la liberté scientifique”. Le directeur de Sciences Po, Mathias Vicherat, a également réagi : “Après tant d’années de privation de liberté, quelle émotion d’accueillir enfin notre collègue Fariba, symbole de nos combats pour la liberté académique”.

Un soulagement pour Fariba Adelkhah et Sciences Po

Le retour en France de Fariba Adelkhah représente un soulagement pour elle ainsi que pour Sciences Po. Après sa condamnation et sa détention prolongée, retrouver la liberté est une étape importante dans la vie de la chercheuse. Son cas a été suivi de près et a suscité une mobilisation internationale en faveur de la liberté académique. Maintenant de retour chez elle, Fariba Adelkhah peut enfin reprendre ses activités professionnelles et continuer à contribuer à la recherche scientifique.

Quatre Français détenus en Iran : la situation alarmante des prisonniers occidentaux

Depuis plusieurs années, l’Iran détient un certain nombre de ressortissants occidentaux, dont quatre Français, dans ce qui semble être un usage cynique de leviers de négociation. Ces individus, considérés par leurs familles et leurs soutiens comme innocents, sont maintenus en détention dans des circonstances alarmantes.

Une situation préoccupante

Parmi les Français incarcérés en Iran figurent Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai 2022 alors qu’ils étaient en vacances dans le pays selon leurs proches. À cela s’ajoutent Louis Arnaud, un voyageur de 36 ans, ainsi qu’un autre citoyen français dont l’identité reste inconnue du public.

Les enjeux géopolitiques

L’arrestation et la détention de ces prisonniers occidentaux s’inscrivent dans un contexte géopolitique complexe. En effet, l’Iran fait face à des sanctions internationales, notamment dans le domaine nucléaire. Les grandes puissances, quant à elles, cherchent à rétablir un accord international conclu en 2015, qui permettrait de garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien, malgré les démentis du régime de Téhéran.

Conclusion

La situation des Français détenus en Iran ainsi que celle des autres prisonniers occidentaux est des plus préoccupantes. Les familles et les soutiens de ces individus appellent à une mobilisation internationale en vue de leur libération. Il est urgent que les autorités iraniennes prennent des mesures pour garantir leur sécurité et retrouver la voie de la diplomatie afin de résoudre les différends politiques qui les opposent aux nations occidentales