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Le réseau social X sous le feu des accusations en Australie : manque de modération et licenciements massifs
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Le réseau social X sous le feu des accusations en Australie : manque de modération et licenciements massifs

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Le réseau social X sanctionné en Australie pour manque de modération

Le réseau social X, anciennement connu sous le nom de Twitter, a été sanctionné en Australie pour son manque de modération concernant les contenus problématiques présents sur sa plateforme. Le milliardaire Elon Musk, propriétaire de X, a licencié un nombre important de modérateurs chargés de supprimer ces contenus, ce qui a conduit à cette situation.

Une amende et des discussions vaines

L’autorité de régulation de l’internet australien a infligé à X une amende de 610 500 dollars australiens (385 000 dollars américains) en raison de l’absence de mesures claires prises par la plateforme pour lutter contre la diffusion de contenus d’agressions sexuelles sur mineurs. La commissaire d’ESafety, Julie Inman Grant, a déploré l’inefficacité des discussions engagées avec X sur ce sujet, les qualifiant de “creuses”.

Google également sous surveillance

Julie Inman Grant a également adressé un avertissement à Google concernant la modération des contenus d’agressions sexuelles sur mineurs. Cette mise en garde montre que les autorités australiennes sont attentives aux actions des grandes plateformes numériques et qu’elles n’hésiteront pas à sanctionner celles qui ne respectent pas les réglementations en vigueur.

Elon Musk licencie la majorité du personnel de X

Le milliardaire Elon Musk a pris la décision radicale de licencier plus de 80 % du personnel de X, depuis qu’il en est devenu propriétaire. Cette mesure a particulièrement touché les modérateurs, responsables de repérer et supprimer les contenus problématiques sur la plateforme.

Les entreprises X et Google sommées de s’expliquer

En février, Julie Inman Grant, une figure importante dans la lutte contre les contenus inappropriés en ligne, a officiellement demandé à X et Google de fournir des explications sur la manière dont ces entreprises traitent ce type de contenus. Une requête qui souligne l’importance de l’effort collectif pour lutter contre ces abus en ligne.

X et Google restent évasifs quant à leurs mesures

Interrogé par l’AFP, X s’est contenté d’envoyer un e-mail laconique : « Occupé, revenez plus tard ». De son côté, Google a affirmé avoir mis en place « un panel de technologies » visant à détecter, signaler et supprimer les contenus liés aux agressions sexuelles sur mineurs. Cependant, aucune précision n’a été donnée quant à l’efficacité et la portée de ces mesures, laissant planer un doute sur les actions concrètes entreprises par ces géants de la tech.